Rdc : Ceni - Malumalu à l'épreuve du calendrier

Rdc : Ceni - Malumalu à l'épreuve du calendrier

Rdc : Ceni - Malumalu à l'épreuve du calendrier

Les élections locales, urbaines, municipales et provinciales passent pour prioritaire. L'opinion attend juger Malumalu à l'œuvre pour se convaincre de sa crédibilité. Comme toujours, le temps pourrait jouer contre lui. C'est donc une course contre la montre qui est engagée. Réaménager le plus rapidement possible le calendrier électoral serait un signal fort qui va davantage crédibiliser le nouveau bureau de la CENI.

Dans l'opinion, le retour de l'abbé Apollinaire Muholongu Malumalu à la tête de la CENI est diversement commenté. S'il n'y a pas eu d'euphorie débordante, aucune manifestation bruyamment hostile n'a été enregistrée jusque-là.

Les déboires de son prédécesseur, le pasteur méthodiste réformé Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, ont été tels qu'au seinde l'opinion, on se frotte d'abord les mains sur son départ. L'on se préoccupe de moins en moins de la suite, juste pour un temps certainement, de cerner les contours du come-back du prêtre de Butembo.

Toutefois, deux camps se sont créés autour du nouveau sacre de Malumalu. D'un côté, il y a ceux qui saluent ce retour. Alors que d'autres trouvent qu'il s'agirait d'un non événement. Le décryptage donne plutôt un résultat plutôt positif - le choix porté sur les 13 membres du nouveau bureau de la CENI n'ayant eu l'effet d'un tsunami, comme le prédisaient certains analystes alarmistes.

Le degré de responsabilité de l'opinion nationale aurait-elle atteint une telle maturité que la question est appréhendée suivant la logique du moindre mal ou du meilleur apprenti ? Il est clair que pour l'opinion congolaise, le prélat catholique aurait mieux organisé les élections en 2006 que le pasteur néo-méthodiste en 2011. Dans l'opinion, l'urgence était de tourner le plus vite possible la page Ngoy Mulunda pour ouvrir celle de Malumalu. Pour l'instant, il faut dire que Malumalu bénéficie des circonstances atténuantes. Mais, il a un challenge. C'est celui de faire oublier le bilan macabre de Ngoy Mulunda. Sa crédibilité en dépend.

Se démarquer

L'excuse répétée du pasteur Ngoy Mulunda a toujours été le délai constitutionnel dont l'ombre a plané en permanence dans les préparatifs des scrutins de 2011. Tel l'épée de Damoclès, toutes les parties étaient d'accord sur un point : non à la prolongation des élections et au découplage de la présidentielle et des législatives.

 

Le Potentiel