Le pape demande de "garantir la protection juridique de l'embryon"

Le Pape Francois
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Le pape demande de "garantir la protection juridique de l'embryon"

Le pape demande de "garantir la protection juridique de l'embryon"   11:35 -12/05/13

Le pape François a demandé dimanche "une garantie juridique de l'embryon", "pour protéger tout être humain depuis le premier instant de son existence".

C'est la première fois que le nouveau pape s'exprime sur le statut juridique de l'embryon, un thème qui suscite souvent la polémique. Restant fidèle à la ligne du vatican, François a demandé dimanche "une garantie juridique de l'embryon", "pour protéger tout être humain depuis le premier instant de son existence".
 
Lors de la prière du Regina Coeli, le pape, qui  n'avait jamais parlé de manière explicite de ces sujets sensibles, a aussi défini "la défense de la sacralité de la vie humaine" comme un thème central de "l'année de la foi", qui sera au centre d'une cérémonie au Vatican les 15 et 16 juin.

Don de dieu

François, dont on connaissait les positions conservatrices sur ces sujets quand il était archevêque de Buenos Aires, a invité à maintenir "vive l'attention de tous sur le thème si important du respect de la vie dès la conception". Le pape a évoqué un recueil de signatures actuellement en cours dans les paroisses italiennes pour soutenir l'initiative intitulée "Uno di noi" proposée à l'Union européenne par les mouvements pour la vie. Il a rendu hommage à cette lutte "pour garantir une protection juridique à l'embryon, protégeant ainsi tout être humain dès le premier instant de son existence".

Le sujet de la défense de la vie -avortement, euthanasie, bioéthique- est hautement conflictuel entre l'Eglise catholique et les sociétés d'Occident. Jean Paul II et Benoît XVI avaient adopté les positions intransigeantes sur ces "valeurs non négociables", positions que reprend sans ambiguïté le pape argentin, qui ne s'était jamais exprimé directement sur ces thèmes depuis qu'il a été élu sur le trône de Pierre. Pour l'Eglise, la vie étant un don de Dieu, l'avortement et l'euthanasie ne peuvent être en aucune façon admis. Des différences s'expriment ensuite entre théologiens sur la position à adopter vis à vis des personnes qui y recourent, beaucoup de théologiens insistant aujourd'hui sur une attitude de "miséricorde".

AFP