Rdc: Brigade d'intervention au Nord-Kivu - Plus de 2.000 unités déjà sur le terrain

Des combattants dans le nord Kivu
Des combattants dans le nord Kivu
Des combattants dans le nord Kivu

Rdc: Brigade d'intervention au Nord-Kivu - Plus de 2.000 unités déjà sur le terrain

Rdc : Brigade d'intervention au Nord-Kivu - Plus de 2.000 unités déjà sur le terrain

« Le gouvernement se félicite du déploiement progressif de la Bridage d'intervention des Nations-Unies à Goma et dans les environs. En effet, à ce jour, la totalité des éléments tanzaniens et une grande partie des éléments sud-africains composant cette brigade sont déjà sur place à Goma avec leurs matériel et équipement », a indiqué le ministre congolais des Médias Lambert Mende Omalanga.

Conscient de « l'enthousiasme que suscite l'arrivée des éléments de la Brigade d'intervention », le gouvernement congolais appelle « au soutien de tous les Congolais à cette force internationale et aux FARDC en tout ce qui est susceptible de leur permettre le meilleur accomplissement possible de leur tâche ».

Redditions en hausse des membres des groupes armés

Le gouvernement congolais s'est réjoui de la « forte augmentation ces derniers temps du nombre de redditions des membres des groupes armés tant nationaux qu'étrangers, qu'il s'agisse des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), des Forces combattantes Abancunguzi (FOCA), du mouvement du 23 mars (M23), aussi bien que de divers groupes Maï-Maï, notamment les Patriotes résistants Maï-Maï (PRM) et un de l'UPCP (FPC) ».

« Le gouvernement salue cette augmentation des redditions dans les rangs des forces ciblées par la résolution 2098 du Conseil de sécurité de l'Onu qui a créé la brigade d'intervention. Nous continuons d'encourager tous ceux de nos compatriotes qui trainent encore parmi les forces négatives à en sortir aussi vite qu'ils le peuvent », a déclaré le ministre Lambert Mende.

Son objectif n'étant « pas d'aller en guerre », le gouvernement congolais pense que, « si la Brigade d'intervention peut se limiter à dissuader les forces négatives de persévérer sur la voie où elles sont engagées, il aura beaucoup gagné ; notamment par rapport aux pertes en vies humaines ».

« L'option demeure triptyque : le premier axe est politique, le deuxième diplomatique. L'option militaire n'est envisagée que comme dernier recours », a rappelé le porte-parole du gouvernement.

Créée le 28 mars 2013 par la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies « pour une période initiale d'un an et dans le cadre du plafond d'effectifs » de la Monusco, la Brigade d'intervention basée à Goma (Nord-Kivu) est une force chargée de « mener des opérations offensives et ciblées, seule ou aux côtés de l'armée congolaise, pour stopper le développement de tous les groupes armés, les neutraliser et les désarmer » dans l'Est de la RDC.

Devant compter 3.069 hommes venus d'Afrique du Sud, de Tanzanie et du Malawi pour être « opérationnelle d'ici juillet », elle sera formée de trois bataillons d'infanterie, d'une compagnie d'artillerie et d'une compagnie de reconnaissance et de « forces spéciales ».

Aux termes de la Résolution 2098, elle devra cependant « tenir pleinement compte de la nécessité de protéger les civils et de limiter les risques » et restera sous l'autorité du commandant en chef de la Monusco.

APS