Madagascar: La Sadc demande le retrait de trois candidats à la Présidentielle

Une délégation militaire de la Sadc
Une délégation militaire de la Sadc
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Madagascar: La Sadc demande le retrait de trois candidats à la Présidentielle

Madagascar: La SADC demande le retrait de trois candidats à la Présidentielle

La Troïka, organe de coopération de la Sadc, tente d'écarter à l'élection présidentielle Andry Rajoelina, président de la Transition, l'ancien président Didier Ratsiraka et l'ancienne première dame, Lalao Ravalomanana.

Risque de rebondissement dans le processus électoral. La Troïka, organe de coopération de la Communauté de développement de l'Afrique australe (Sadc) semble en train de faire pression sur les principaux protagonistes à la crise et sur l'ancien président Didier Ratsiraka, de se retirer de la course à la présidentielle.

« Le Sommet a exhorté Andry Rajoelina, l'ancien président Didier Ratsiraka et Madame Lalao Ravalomanana à réfléchir sur le retrait de leur candidature, au nom de la paix et de la stabilité à Madagascar », a fait savoir le secrétariat de la Sadc à l'issue de la réunion de la Troïka, hier au Cap, en Afrique du Sud, selon l'Agence France-Presse (AFP) hier soir.

L'information n'est pas encore officielle. Elle vise l'homme fort de la transition, dont le dossier de candidature avait été déposé après le délai légal.

Il en est de même de l'épouse de l'ancien Président et de l'ancien chef de l'État dont la résidence « physique » de six mois avant le scrutin, exigée par la loi, semble être discutée.

À l'allure où vont les choses, la Troïka ne semble pas se préoccuper d'autres cas similaires à ceux de Lalao Ravalomanana et de Didier Ratsiraka.

La situation de l'ancien Premier ministre Camille Vital, ambassadeur en Suisse, et de Ny Rado Rafalimanana ne serait pas signalée.

A priori, il tient compte de la violation du principe d'une double non-candidature des principaux protagonistes à la crise.

Il en est de même d'une tentative pour contourner celle-ci, à l'image de la violation de l'accord d'une « visite humanitaire », transformée en candidature de Lalao Ravalomanana. Au final, la décision pénaliserait les deux principaux protagonistes à la crise.

 

L'Express de Madagascar