Francophonie : pourquoi la nomination d'une Rwandaise soutenue par Macron fait polémique

Francophonie : pourquoi la nomination d'une Rwandaise soutenue par Macron fait polémique

Francophonie : pourquoi la nomination d'une Rwandaise soutenue par Macron fait polémique


Une Rwandaise, Louise Mushikiwabo, doit être nommée vendredi à la tête de la Francophonie. Sa candidature est notamment soutenue par Emmanuel Macron. Un choix critiqué par Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, des socialistes, des associations mais aussi certains pays africains. Et il y a notamment 4 raisons à cela.


Une Rwandaise, Louise Mushikiwabo, doit être nommée vendredi à la tête de la Francophonie. Sa candidature est notamment soutenue par Emmanuel Macron. Un choix critiqué par Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, des socialistes, des associations mais aussi certains pays africains. Et il y a notamment 4 raisons à cela.

Le sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), organisé à Erevan, en Arménie, jeudi et vendredi, devait sacrer le retour de l'Afrique à la tête de l'organisation, après quatre années de direction canadienne. Mais l'élection se déroule sur fond de polémique, alors que les membres de l'OIF s'apprêtent à élire la Rwandaise Louise Mushikiwabo. L'actuelle ministre rwandaise des Affaires étrangères est pourtant soutenue par la majorité des pays africains et par Emmanuel Macron et elle a la voie libre depuis que le Québec a retiré son soutien à la secrétaire générale sortante, la Canadienne d'origine haïtienne Michaëlle Jean, qui briguait un nouveau mandat.

Mais cela ne plait pas à tout le monde, les critiques relevant de 4 éléments :

    Le Rwanda a fait de la langue anglaise la langue obligatoire à l'école et a rejoint le Commonwealth.
    Le Rwanda du président Paul Kagame est régulièrement accusé de violations des droits de l'homme.
    L'activisme de l'axe Paris-Kigali pour soutenir cette candidature a été perçu par certains comme un retour de la Françafrique.
    D'autres reprochent à Emmanuel Macron d'utiliser cette élection pour se rapprocher du Rwanda, alors que la relation bilatérale a été maintes fois malmenée.

Source:www.lejdd.fr