Maroc: La 3ème édition du Salon international de l'eau à Casablanca

l'eau source de vie
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Maroc: La 3ème édition du Salon international de l'eau à Casablanca

Maroc: La 3ème édition du Salon international de l'eau à Casablanca

Du 22 au 25 mai se tiendra la 3e édition du Salon international de l'eau à Casablanca; une manifestation organisée par l'Association marocaine de l'eau potable et de l'assainissement (AMEPA) et l'Agence Méditerranée communication (MEDCOM).

Des conférences techniques et des sessions de posters auront lieu en marge de cet événement et porteront sur des questions essentielles ayant trait à l'avenir de l'élément vital numéro Un de la planète.

Cette édition vient confirmer l'importance donnée au secteur de l'eau et de l'assainissement par le Maroc, qui a fait de l'eau un fondement de sa stratégie de développement durable à moyen et long termes.

L'eau potable représente un défi pour le Royaume et pour la majorité des pays du Sud, l'Office national d'électricité et d'eau potable (ONEE) a toujours placé l'approvisionnement du milieu rural en eau à la tête de ses priorités.

L'accessibilité à cette matière indispensable dans certaines régions nécessite des efforts colossaux de la part des habitants, notamment les femmes et les enfants, car pour eux, accéder aux sources d'eau, situées loin de leurs villages, relève du parcours du combattant.

Les problèmes que rencontre l'Office national sont en rapport avec les infrastructures boiteuses en milieu rural. Certaines régions n'ont pas accès aux réseaux principaux alimentant les grandes villes, et se voient attribuer des points d'approvisionnement secondaires, fragiles et limités d'accès.

«Nous vivons à proximité de l'un des plus grands barrages du pays, mais nous devons voyager pour une gorgée d'eau, c'est honteux », déclarait Bouchaib Zaid, acteur associatif de la région de Chaouïa. «Nous achetons l'eau à 15 DH pour juste 250 litres, c'est le triple du prix. Ceux qui n'ont pas les moyens, doivent parcourir des kilomètres pour s'y approvisionner», a-t-il ajouté.

L'Office national a ouvert le marché de la distribution depuis une quinzaine d'années devant des associations, qui se chargent d'alimenter les douars en eau potable. Ces associations bénéficient de prix avantagés et sont allégées des taxes à la facturation.

Libération