CPI: Ouverture officielle le 18 janvier de l’année judiciaire 2019

CPI: Ouverture officielle le 18 janvier de l’année judiciaire 2019

 

La Cour aura à se pencher notamment sur l’affaire concernant le Centrafricain Patrice-Edouard Ngaïssona arrêté le 12 décembre 2018 par les autorités de la République française conformément à un mandat d'arrêt délivré par la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale.

 

Ngaïssona en tant que plus haut dirigeant et " coordinateur général national» des anti-Balaka dans son pays est accusé d’être responsable de " crimes commis dans différents endroits en Centrafrique, notamment à Bangui, entre le 5 décembre 2013 à décembre 2014 ".

 

Avant Patrice-Edouard Ngaïssona, son compatriote M. Alfred Yekatom avait été arrêté et remis à la Cour pénale internationale en novembre 2018. Le mercredi 12 décembre, dans une déclaration, le Procureur Fatou Bensouda avait "salué" l'arrestation de ces suspects résultant, selon elle, de son enquête en République centrafricaine depuis août 2012.

 

A 3 jours de cette ouverture solennelle de l’année judiciaire, le 15 janvier 2019 à la Haye, la Chambre de première instance I de la Cour va rendre ses décisions sur les demandes de mise en liberté provisoire où d’acquittement, formulées par la défense de Laurent Gbagbo, ancien Président de la Côte d’Ivoire et par celle de son compatriote ivoirien Charles Blé Goudé.

 

Edouard Koudou

edouard.koudou@fratmat.info