Cinéma : l'absurdité de la guerre en ouverture du Fespaco

Cinéma : l'absurdité de la guerre en ouverture du Fespaco



Projeté dans la salle historique du Cinéma Burkina, comble pour l'occasion, le film réalisé par le rwandais Joël Karekezi suit la dérive de deux soldats rwandais perdus dans la jungle lors de la deuxième guerre du Congo en 1998.

Plus qu'un film de guerre, il s'agit d'une réflexion sur l'absurdité de ce conflit terriblement meurtrier, comme de toutes les guerres, magnifiée par des images superbes de la jungle du Kivu.

Conflits sans fin où l'on peine à distinguer les alliés des ennemis, atrocités et massacres de civils, les guerres du Congo, nourries par les fabuleuses richesses minières de la région, ont fait plusieurs millions de morts de la fin des années 1990 au début des années 2000.

Livrés à eux-mêmes, les deux soldats du film, le sergent Xavier, un vétéran joué par l'acteur belge Marc Zinga, et la jeune recrue Faustin (Stéphane Bak), n'ont d'autre choix que de s'entraider pour survivre, et cette épreuve les amènent à une introspection.

"On en arrive à ne plus distinguer les innocents des coupables. Ca ne peut plus finir", confie, épuisé et malade, le sergent Xavier, rescapé du génocide rwandais, qui n'en peut plus de faire la guerre.

"Le message de ce film, c'est un message de paix", a expliqué Joël Karekezi. Lire sur