Centrafrique: Les autorités demandent à la France de les aider à sécuriser Bangui

Nicolas Tiangaye, Premier ministre de la Centrafrique
Nicolas Tiangaye, Premier ministre de la Centrafrique
Nicolas Tiangaye, Premier ministre de la Centrafrique

Centrafrique: Les autorités demandent à la France de les aider à sécuriser Bangui

Centrafrique: Les autorités demandent à la France de les aider à sécuriser Bangui

Le Premier ministre centrafricain a annoncé mercredi avoir demandé aux forces françaises à Bangui d'appuyer la force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) pour sécuriser la capitale, où des troubles persistent depuis la prise de pouvoir de la coalition Séléka.

Lors d'une conférence de presse, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, a affirmé avoir "Sollicité une implication effective des forces françaises présentes sur le territoire à la pacification du pays", et au désarmement des ex-combattants du Séléka et de l'armée centrafricaine.

L'opération "ville sans arme", menée notamment par la Fomac, dont l'effectif sera porté "à 2.000 hommes d'ici la fin du mois de mai (...) nous permettra de désarmer la population et de démilitariser la ville de Bangui ainsi que celles des autres régions", a souligné le Premier ministre.

"Aucun élément (...) ne sera autorisé à porter l'arme dans la ville de Bangui. Tous les éléments des Forces armées centrafricaines (Faca), les milices et populations civiles détenteurs d'armes doivent dans un premier temps remettre volontairement les armes en leur possession. En cas de refus ou de résistance il sera procédé au désarmement forcé", a insisté M. Tiangaye.

"Les éléments armés étrangers qui se trouvent sur le territoire centrafricain, seront désarmés et rapatriés de gré ou de force dans leurs pays respectifs", a-t-il ajouté.

La situation sécuritaire et économique demeure extrêmement tendue à Bangui depuis l'arrivée au pouvoir du Séléka il y a six semaines.

Le nouveau pouvoir peine à remettre en route un appareil de production délabré, alors que Bangui reste en proie à l'insécurité et aux pillages, et que les fonctionnaires ne perçoivent toujours aucun salaire. A la mi-avril à Bangui, une vingtaine de personnes ont été tuées dans des violences.

AFP