Afrique du Sud: le «cas Zuma» prolonge la réunion du comité national de l'ANC

Selon la presse sud-africaine, le ministre du Tourisme aurait demandé à ce qu'une motion de censure contre Jacob Zuma (photo) soit votée au sein du parti.
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Afrique du Sud: le «cas Zuma» prolonge la réunion du comité national de l'ANC

Afrique du Sud: le «cas Zuma» prolonge la réunion du comité national de l'ANC

En Afrique du Sud ce week-end, le cas Zuma a été abordé frontalement lors d'une réunion du comité national exécutif de l'ANC. Le comité exécutif est la seule entité autorisée à démettre un président de ses fonctions, en dehors d'une conférence élective (celle de l'ANC aura lieu en 2017).

Fait exceptionnel : la réunion a été étendue un jour de plus et se poursuit ce lundi 28 novembre alors qu'elle devait se terminer dimanche, en raison d'un débat décrit comme « féroce », « robuste » et « bouillant » sur l'avenir de Jacob Zuma.

Le secrétaire général de l'ANC l'a dit et répété : la possibilité d'une démission de Jacob Zuma n'a jamais été évoquée par les plus hautes instances du parti. Jusqu'à présent du moins, car la question semble avoir été au cœur de la réunion du comité exécutif de l'ANC qui s'est tenue ce week-end.

Selon la presse sud-africaine, le ministre du Tourisme aurait demandé à ce qu'une motion de censure contre Jacob Zuma soit votée au sein du parti. C'est la première fois qu'un membre du gouvernement prend aussi clairement position contre le président Zuma.

La semaine a été dure pour le chef de l'Etat. Les dirigeants de l'ANC ont rencontré deux fois les vétérans en colère contre lui. Pourtant, le président Zuma n'avait pas hésité à les critiquer ouvertement.

D'autre part, la centrale syndicale Cosatu a indiqué qu'elle soutiendrait une candidature du vice-président Cyril Ramaphosa pour prendre la tête de l'ANC en 2017. Le parti n'a pourtant pas encore ouvert officiellement le débat sur la succession de Jacob Zuma.

Pour tenter de resserrer les rangs autour de lui, le président sud-africain envisagerait un remaniement gouvernemental pour le mois de janvier. Peut-être un signe de plus que le pouvoir est en train de lui glisser des mains.


RFI