Économie cacaoyère: Le secteur privé invité au financement des projets durables

Plus de 200 participants représentant différents secteurs de métiers de la filière café-cacao prennent part à ces travaux qui dureront 3 jours.
Plus de 200 participants représentant différents secteurs de métiers de la filière café-cacao prennent part à ces travaux qui dureront 3 jours.
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Économie cacaoyère: Le secteur privé invité au financement des projets durables

Économie cacaoyère: Le secteur privé invité au financement des projets durables

Les différents  acteurs de la filière se sont retrouvés,  depuis hier, à San Pedro, pour réfléchir pendant trois jours aux  voies et moyens d’assurer une économie caféière et cacaoyère durable. 

L’appui du secteur privé au Conseil du café-cacao pour le financement et la réalisation des différents projets identifiés dans le cadre du programme national de développement durable de la filière café-cacao. Tel est l’appel lancé, hier, à l’endroit des partenaires dudit conseil par sa directrice générale, Mme Massandjé Touré-Litse. C’était au cours de la cérémonie d’ouverture de la 2e session plénière de la plateforme de partenariat public-privé qui se tient à l’hôtel Sophia à San Pedro.

Il s’agit selon elle, des projets sélectionnés dans le cadre du Programme Quantité, qualité, croissance (2QC), élaboré en 2009, en vue d’apporter des réponses aux différents défis auxquels est confrontée la filière.

Ce sont, entre autres, la lutte contre la maladie du cacao appelée «swollen shoot», qui représente une menace sérieuse pour la pérennité du verger, la question de l’accès à l’éducation des enfants des producteurs. Mais aussi les besoins en infrastructures communautaires de base en matière de santé, d’hydraulique humaine, de pistes de desserte, l’électrification solaire et la sécurité.

Ainsi que la formation des producteurs, la production et la diffusion du matériel végétal sélectionné. «Ce programme, dira-t-elle, est en cours d’actualisation. Après quoi, une catégorisation des activités sera  faite, en vue d’identifier, de façon précise, les activités à réaliser en partenariat avec le secteur privé; de sorte que chacun puisse contribuer à leur mise en œuvre selon ses moyens, mais aussi et surtout selon ses centres d’intérêt», a poursuivi Mme Massandjé Touré-Litse.

Avant d’ajouter qu’un plan d’actions annuel sera également élaboré et prendra en compte toutes les actions à mettre en œuvre pour la durabilité de la filière. « Nous proposons que ce plan d’action soit cofinancé par l’Etat, à travers le Conseil du café-cacao, et les ressources du secteur privé. Le financement de l’Etat se fera à travers le Fonds d’investissement agricole (Fia) et le Fonds d’investissement en milieu rural (Fimr) qui sont les deux instruments de financement du développement de la filière café-cacao. »

D’où l’importance, pour elle, de cette deuxième session plénière de la plateforme de partenariat public-privé qui vise plusieurs objectifs. Entre autres, faire l’état d’avancement des activités du secrétariat technique de ladite plateforme, s’accorder sur les principes de base d’actualisation du programme Quantité, qualité, croissance, partager les expériences des actions innovantes actuellement en cours dans la région du sud-ouest (San Pedro, Soubré). Mais aussi s’accorder sur l’orientation à donner aux activités  de cette plateforme et faire le point des travaux actuellement en cours au sein des groupes thématiques.

Plus de 200 participants représentant différents secteurs de métiers de la filière café-cacao prennent part à ces travaux qui dureront 3 jours. Etait également présent à la cérémonie, Coulibaly Siaka, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture.

Casimir Djezou 

Envoyé spécial