Visite des infrastructures de Bouaké: La Banque mondiale satisfaite des réalisations
Dans sa tournée, Ousmane Diagana s’est rendu successivement à la station d’eau potable de la Loka, N’gattakro pour l’éclairage public, à la station du Kan et à l’entreprise agro-industrie, Olhéol. Dans le cadre de la lutte contre le chômage, cette unité emploie 58 diplômés dont 23 embauchés dans les domaines de l’électricité, l’électromécanique et la mécanique. « Nous avons visité les chantiers, nous avons visité des réalisations. Ce que nous avons vu nous rassure parce que ce sont des réalisations concrètes. Je puis dire que les ressources de la Banque mondiale ont servi à Bouaké. Tout au moins dans la réalisation des infrastructures publiques », s’est réjoui Ousmane Diagana. Puis, il a fait savoir que cela les encourage à faire davantage pour la Côte d’Ivoire, en répondant aux sollicitations des autorités ivoiriennes.
Au terme de sa tournée, Ousmane Diagana a déclaré, dans la salle de conférences de la préfecture de Bouaké, en présence des autorités politiques et administratives, des chefs traditionnels, des chefs de communautés et la population, que cette mission a pour objet de voir sur le terrain des réalisations concrètes. Qui sont faites dans le cadre du Projet de renaissance des infrastructures en Côte d’Ivoire (Pri-ci), le Projet d’urgence des infrastructures urbaines (Puiur) et le projet emploi jeunes et développement des compétences (Pejedec).
Pour le directeur des opérations, ces trois projets se complètent parce que leur objectif est de ramener l’espoir au niveau de la région. En mettant en état de marche des infrastructures ou en réalisant celles qui manquaient. Il a également indiqué qu’il faut faire de telle sorte que ces projets puissent créer des opportunités d’emplois pour les jeunes.
Mme Yao Madeleine, la conseillère spéciale auprès de la ministre en charge de l’Economie et des Finances, a souligné que dans l’ensemble, elle est satisfaite des résultats. Toutefois, elle a mentionné qu’elle a recueilli les attentes de la population qui sont encore énormes. Elle a indiqué que cela va permettre à l’État d’orienter la Banque mondiale dans la définition de la nouvelle stratégie de repérage des points stratégiques où l’argent doit être investi pour que la population puisse véritablement en bénéficier.
Sa présence dans la capitale de la région de Gbêkê vise à faire le point des activités qui y ont été menées depuis 2008 sous financement de l’institution qu’il représente. La Banque mondiale a investi dans la région de Gbêkê, près de 11 milliards de FCfa, qui ont permis de réhabiliter la station d’eau potable de la Loka (pour mettre fin à la pénurie d’eau), l’extension de la station du Kan, la réalisation de plus de 5 Km de voirie, la réhabilitation de l’éclairage public dans certains quartiers, la réalisation de bornes fontaines et la construction de quelques écoles d’enseignement primaire et de centres de santé.
Adjé Jean–Alexis
Correspondant régional