France Télécom, rebaptisée Groupe Orange, veut toucher du doigt, le niveau de reconstruction de ses filiales locales et négocier son avenir en Côte d’Ivoire. Reçu en audience par le Premier ministre, le  directeur général délégué du géant des télécommunications français, a expliqué, mercredi à Abidjan, les nouvelles ambitions de sa firme. « En raison du changement intervenu chez nous, je suis venu dire au Premier ministre, notre intention de regrouper nos sociétés qui ont une multiplicité de services», a souligné Gervais Pellissier, ajoutant que, dans la nouvelle configuration, son vœu est d’avoir un actionnariat bipolaire impliquant l’Etat ivoirien. Mais en attendant d’examiner ce dossier en profondeur, Daniel Kablan Duncan a évoqué la nécessité d’améliorer la qualité du service aux usagers. Sur ce chantier, Gervais Pellissier affirme que son groupe, engagé pour longtemps dans ce pays, est décidé à investir davantage pour répondre favorablement aux attentes des clients. « Nous allons investir 20 % de nos recettes dans la qualité », a-t-il déclaré. Un véritable saut technologique au bénéfice du consommateur, en perspective. Le Premier ministre, convaincu que ces technologies nouvelles apporteront d’énormes bénéfices aux Ivoiriens, à la jeunesse et aux entreprises locales, les a assurés du soutien de son gouvernement. S’agissant du redressement de sa société après la crise postélectorale, M. Pellissier a fait observer que les destructions causées sur ses réseaux fixe et mobile ont coûté plus de 50 milliards de Fcfa à Orange Côte d’Ivoire télécom. Mais, grâce à l’engagement des dirigeants, les réparations ont été effectuées et les activités de la compagnie sont en plein  rebond. «Nous avons rétabli le service », a-t-il dit.

Lancine Bakayoko