Transport routier: Le Giepvtrci s’insurge contre la nouvelle taxation

Touré Almamy (2e à partir de la droite), président du Giepvtrci
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Transport routier: Le Giepvtrci s’insurge contre la nouvelle taxation

Transport routier: Le Giepvtrci s’insurge contre la nouvelle taxation

Le Groupement d’intérêt économique des propriétaires de transport routier de Côte d’Ivoire (Giepvtrci), par la voix de son président Touré Almamy, s’insurge contre une nouvelle taxation dite « de publicité mobile » imposée par le district autonome d’Abidjan sur leurs activités. Il s’est exprimé au cours d’une conférence de presse tenue à son siège, ce jeudi 18 juillet, à Abidjan-Adjamé.

Selon Touré Almamy, le district d’Abidjan, après avoir imposé la carte de stationnement contre laquelle il conteste jusqu’à ce jour, vient à nouveau de créer sur la base de textes caducs, une autre taxation liée à la simple inscription de la dénomination de la compagnie de transport sur ses cars.

« Le district vient à nouveau de sortir de ses tiroirs une nouvelle trouvaille. Il s'agit de la taxe dite ‘’de publicité mobile’’ sur la base de textes datant de l'année 1958 qui stipulent qu'il faut faire payer au transporteur une taxe pour avoir inscrit sur ses cars le nom de sa société », a-t-il déclaré. Et d’ajouter: « des membres du Giepvtrci ont reçu des injonctions de payer des sommes avoisinant la centaine de millions de Fcfa dans un délai de dix jours, sous peine de 200%  de pénalité ».

Il a souligné que le transporteur ivoirien a payé le plus lourd tribut pendant la crise ivoirienne et est en attente de l’aide annoncée par l’État. Avant de relever que la forte pression fiscale sur les transporteurs ivoiriens est à l’origine de la disparition de plusieurs compagnies avec son corollaire de chômage.    

Face à ce qu’il a qualifié « d’actes de pression financière du district d’Abidjan », Touré Almamy interpelle le gouverneur du district sur cette imposition. Il l’invite également à privilégier le dialogue pour trouver une solution idoine à leurs différents problèmes.

Toutefois, il a indiqué que le groupement avisera au cas où son appel n’est pas entendu. Car le district n'a jamais associé leur corporation à un quelconque échange sur les impositions.

Au nom du Giepvtrci, il a salué les nombreux efforts du gouvernement dans la lutte contre le racket et la réhabilitation des routes qui endommagent leurs engins.

Joint par téléphone, le directeur de l’information, de la communication et des Tic du district d’Abidjan, Baba Coulibaly Nicolas, a indiqué que le district n’a créé aucune nouvelle taxe. Et de préciser que toutes les taxes qui existent dans le milieu du transport, le sont dans un cadre purement légal.

Narcisse Angan

narcisse.angan@fratmat.info