Cette volonté de modernisation est portée par la dématérialisation de ses titres de transports.

« Avec mon pass, c’est chap chap (…) avec mon pass, plus de problèmes de monnaies… » des réclames publicitaires affichées par les autobus de l’entreprise font l’apologie de la nouvelle billettique dont le nom commercial, ‘’Monpass’’, en dit long sur les avantages pour la clientèle.

Cette nouvelle billetterie, les responsables de la SOTRA, l’ont voulu électronique, digitale comme l’expliquent les différents prospectus distribués sur les sites de la SOTRA.

Sur la page Facebook officielle de la SOTRA, Méité Bouaké, le Directeur général, se félicite de cette trouvaille qu’il qualifie d’innovation de taille pour sa structure. « La nouvelle billettique facilitera la tâche aux clients et nos agents n’auront plus à manipuler du cash », a-t-il déclaré.

Désormais pour accéder aux différents moyens de transport de la SOTRA, le voyageur devra acquérir une carte au coût de 1000f, qu’il rechargera selon son statut. Deux cartes, l’une dite abonnement et l’autre liberté, rechargeables dans les différents points de la SOTRA et par les opérateurs de téléphonie mobile.

La clientèle entretenue des jours durant, avec l’apologie de cette innovation s’enrôle à tour de bras sur les sites de la SOTRA, notamment dans les gares nord, sud et au dépôt de Cocody. 

C’est probablement le point de départ de la modernisation du système d’exploitation de la SOTRA. Méité Bouaké n’est-il pas président de l’Union Africaine des Transports Urbains, dont les membres sont plutôt adeptes des transports intelligents.

Plus de manipulation de monnaie, donc gain de temps pour la clientèle et sécurisation des recettes pour la SOTRA, en quelque sorte, un bon deal gagnant –gagnant pour toutes les parties. 

La Rédaction