Transformation de noix de cajou: Le CDT s’inspire du modèle indien

La Côte d’Ivoire produit annuellement environ 450.000 tonnes de noix de cajou et elle occupe la première place en Afrique.Au niveau mondial, le pays occupela 2^e place, derrière l’Inde. Malgré cette opportunité, le taux de transformation de cette matière première reste faible, soit seulement 5%.

Pour rattraper ce retard, Méité Adama, directeur général du Centre de démonstration et de promotion de technologies (Cdt), a conduit une mission en Inde du 7 au 17 janvier dernier en vue de renforcer les capacités de ce centre à partir du modèle indien. Le but de cette mission était aussi d’échanger avec les experts indiens sur la mise à disposition de la ligne de transformation des noix de cajou brutes. Le rapport de la mission indique que ces 2 aspects théoriques ont été acquis.

Par ailleurs, Best engineering technologies (Bet), entreprise indienne spécialisée dans les énergies renouvelables (agroalimentaires, huiles essentielles…) va équiper le Cdt, notamment la ligne de transformation de la noix de cajou, l’acquisition de décortiqueuses manuelles et automatiques de noix de cajou et d’autres machines diverses utilisées dans cette technologie. Il faut également ajouter à cela des équipements pour le laboratoire du Cdt.

Les autres retombées de cette visite portent sur l’augmentation considérable des partenaires potentiels du Cdt en termes de fournisseurs et d’acheteurs d’anacarde. Toutes choses qui font dire à Méité Adama que l’accès aux technologies et innovations reste un apanage de son institution. Et Bet, le partenaire, se pose dans ce sens comme l’une des portes ouvertes sur les technologies indiennes.

Signalons que cette visite s’inscrit dans le cadre de la convention de partenariat conclue le 28 novembre 2013 entre le Cdt et Bet. Cet accord permet à la Côte d’Ivoire d’accéder, via le Cdt, à l’information sur les technologiques innovantes en provenance de Bet et de l’Inde.

Cette entreprise a accepté de mettre à la disposition du Cdt des technologies sur la base d’un crédit solvable deux mois après leur mise à disposition, sans oublier  de faire former les techniciens ivoiriens.

ALFRED KOUAME