Sotra: La restructuration fera gagner 3,3 milliards Fcfa

Sotra: La restructuration fera gagner 3,3 milliards Fcfa

Sotra: La restructuration fera gagner 3,3 milliards Fcfa

La Société de transport abidjanais (Sotra) passe la vitesse supérieure. Ainsi, l’offre à la clientèle est en nette progression avec la montée en puissance  du parc en qualité et en quantité.  Résultat, les indicateurs de performance sont tous quasiment  sur une pente positive. En faisant son bilan après 30 mois d’exercice, le directeur général, Méité Bouaké, a révélé, jeudi à Abidjan, qu’au 25 septembre 2013, le parc en exploitation de la société affiche 615 autobus en ligne, 15 bateaux-bus et 5 centres.

Au niveau des investissements, les 31 milliards Fcfa à disposition, ont permis d’acquérir du matériel roulant et de réhabiliter plusieurs infrastructures importantes. Au surplus, la pérennité financière et opérationnelle de l’entreprise présente de réels motifs d’espérer surtout que le gouvernement s’est engagé à une restructuration sous la forme de compensation des dettes et créances. Ce qui devrait permettre au transporteur public de rétablir ses fonds propres à 3,3 milliards Fcfa.

Si les choses roulent sans encombre, c’est que « le chauffeur et ses apprenti » se sont donné une feuille de route assez précise : croissance des revenus, excellence opérationnelle, compétitivité, innovation et engagement des travailleurs qui cultivent désormais l’esprit « service client ».

A première vue, rien de révolutionnaire pour une entreprise. Sauf que, dans le cas d’espèce, la compagnie en pleine banqueroute à la fin de la crise post-électorale, tend aujourd’hui vers l’équilibre de son compte résultat. Néanmoins, pour faire aboutir « le contrat Sotra 2016 », le plan stratégique de redressement mis en route, Méité Bouaké continue d’innover pour  couvrir un maximum de segments de marché.   

« Nous ambitionnons d’atteindre le niveau de 1.000 autobus dont 20 bateaux-bus à la fin de l’année », a-t-il souligné. D’autant que « le chantier est encore vaste et nous avons encore une grande marge de progression pour devenir la société de transport urbain moderne et de référence ». En ce qui concerne la libéralisation de l’espace lagunaire, « nous n’avons pas peur » même si « cela oblige à une amélioration constante du service ».

LANCINE BAKAYOKO