Sia 2019 à Paris: Des agences d’exécution des filières agricoles présentent leurs potentialités

Le Pca, Gaoussou Touré (à gauche) et le Dg Yacouba Dembélé, de l’Aderiz au stand de la Côte d’Ivoire.
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Sia 2019 à Paris: Des agences d’exécution des filières agricoles présentent leurs potentialités

La promotion du potentiel agricole ivoirien est au cœur de la participation de la Côte d’Ivoire à la 56e édition du Salon international de l’Agriculture (Sia) qui a ouvert ses portes le 23 février, aux Portes de Versailles, à Paris.

Cette rencontre de haut niveau offre donc l’opportunité aux agences d’exécution des projets de développement agricole ivoiriennes de présenter leurs dispositifs. Et ce, grâce aux ateliers thématiques portant sur : « Le Firca, son rôle et son modèle de financement pérenne des prestations des services agricoles » ; et « La filière riz, quelle opportunité d’investissement ».

A cette occasion, le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le Conseil agricoles (Firca) et l’Agence pour le développement de la filière Riz (Aderiz) ont exposé sur les plans de développement de leurs différentes activités. Selon Zoro Bi Zoro Mickaël, chef du service communication du Firca, l’institution qu’il représente a pour mission de mobiliser des ressources financières auprès des filières agricoles, l’État et les partenaires au développement. Et justement, de 2004 à 2017, « le Fonds a mobilisé 172,111 milliards FCfa », a-t-il annoncé.

Le conférencier a fait remarquer que de 2004 à 2010, les fonds mobilisés sont de l’ordre de 90% auprès des filières. Tandis que de 2011 à 2017, ils se chiffraient à 35% auprès des Partenaires techniques et financiers (Ptf), 59% auprès des filières et 6% auprès de l’État. A ce jour, 643 projets ont été mis en œuvre par cette agence pour un montant global évalué à 90 milliards FCfa. Zoro Bi Zoro Mickaël a, par la suite, donné les raisons de la présence de son institution au Sia 2019.

Il s’agit de présenter le Firca, ses objectifs, ses réalisations et de tisser des partenariats avec les professionnels du secteur agricole de l’étranger. « Nous sommes venus ici pour partager notre savoir-faire avec tous les pays présents. L’institution constitue un exemple typique dans l’espace Cedeao, dont le gouvernement entend se servir comme un instrument de coopération avec les autres pays de la sous-région », a-t-il expliqué.

Le défi de la filière riz

En ce qui concerne l’Aderiz (ex Ondr), Yacouba Dembélé, directeur général, a expliqué aux participants que son agence est le bras opérationnel du ministère en charge de l’Agriculture, pour le renforcement des capacités de l’interprofession rizicole, la réalisation des investissements en infrastructures rizicoles et à la mise en place d’un mécanisme pérenne de couverture des besoins nationaux en semences de riz certifiées et en variétés améliorées.

Il ajoute que « cette agence d’exécution traduit en actions la Stratégie nationale de développement de la riziculture (Sndr) 2012-2020, déclinée par le gouvernement ». Et le défi à relever est de couvrir les besoins nationaux de consommation prévoyant, à partir de 2016, une production locale de 1,9 million de tonnes de riz blanchi qui sera portée à environ 2 millions de tonnes à l’horizon 2020.

Au regard de cet ambitieux programme, les responsables de l’Aderiz mettent à profit leur participation au Sia 2019, pour encourager les partenaires étrangers à venir investir dans la filière riz en Côte d’Ivoire. « Les opportunités d’investissement dans la filière se retrouvent dans les différents secteurs depuis la production jusqu’au financement, via la transformation, la production, la distribution et le transport », a déclaré le président du Conseil d’administration, Gaoussou Touré. Le Salon international de l’Agriculture, faut-il le rappeler, prendra fin le 3 mars, et sera marqué demain par la journée dédiée à la Côte d’Ivoire.

EMELINE PEHE AMANGOUA
envoyée spéciale à Paris