Sécurité alimentaire: Un projet de recherche lancé pour assurer la conservation de la production vivrière

Les données disponibles au Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres) indiquent que les pertes post-récoltes des cultures vivrières en Côte d’Ivoire varient entre 25 et 40% en fonction des produits. Une situation qui favorise la crise alimentaire.

Pour trouver des solutions efficaces à cette préoccupation, le Pasres, fruit de la coopération ivoiro-suisse, lance la deuxième session d’appel à projet sur la thématique: « La conservation des produits vivriers d’origine végétale et animale ». C’était au cours d’un point-presse ce mardi 17 octobre 2017, au Centre suisse de recherches scientifiques, situé au Km 17, route de Dabou.

L’objectif de cet appel à projet thématique sur la conservation du vivrier est d’inviter les chercheurs à proposer des solutions innovantes pour la disponibilité et la qualité des produits vivriers afin de prévenir leur pénurie sur le marché national et juguler les crises alimentaires.

« Nous invitons les chercheurs (personnes physiques ou morales) à soumettre au Pasres des propositions de projets susceptibles d’avoir un impact sur la production, la conservation, la commercialisation des produits vivriers et l’accroissement des revenus des producteurs », a lancé le conférencier, Dr. Sangaré Yaya,  secrétaire exécutif du Pasres.

Ce thème englobe non seulement les produits d’origine végétale communément désignés sous le vocable de vivriers (céréales, protéagineux, maraîchers, tubercules, légumes…), mais également les produits d’origine animale (viande, poisson, lait, œuf…).

La problématique de la conservation est multiforme. Elle implique divers facteurs liés aux modes de production, de récolte et de stockage, de transport et de logistique, de conditionnement et de commercialisation.

Toujours selon le conférencier, l’appui budgétaire du Pasres à chaque projet de recherche (hors bourse) est de 15 millions de Fcfa. La date limite du dépôt des dossiers est fixée au 7 novembre 2017.

ALFRED KOUAME
CORRESPONDANT