Secteur de la pêche: Le Burkina Faso s’inspire du modèle ivoirien

Le Dr Yacouba Koné (à gauche) et le directeur d'aquaculture du Burkina Faso, Barry Idrissa.
Le Dr Yacouba Koné (à gauche) et le directeur d'aquaculture du Burkina Faso, Barry Idrissa.
Le Dr Yacouba Konu00e9 (u00e0 gauche) et le directeur d'aquaculture du Burkina Faso, Barry Idrissa.

Secteur de la pêche: Le Burkina Faso s’inspire du modèle ivoirien

Dans le village de Locodjro (commune d’Attécoubé) où a été construit le point de débarquement de pêche Mohamed VI inauguré en novembre 2017, la délégation burkinabè, conduite par Barry Idrissa a visité le 26 juin, cette infrastructure moderne.

Le chef de la délégation, par ailleurs directeur de l’aquaculture et des pêches du Burkina Faso, se confiant à la presse, a rappelé que sa mission s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale avec un pays qui enregistre de remarquables performances dans le secteur de la pêche.

«Pour une consommation nationale estimée à plus de 120 mille tonnes, les importations du Burkina Faso au niveau des ressources halieutiques ont dépassé 100 mille tonnes en 2017», déclare Barry Idrissa. En Côte d’Ivoire depuis le 25 juin, la mission prend fin ce 30 juin.

Par ailleurs, sept ambassadeurs auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), de  l’Union européenne (Ue), de la République démocratique du Congo, de la Suède, du Congo, de l’Amérique, de l’Asie, … basés à Rome (Italie) ont, le 27 juin, effectué une visite de cette infrastructure suivie d’une séance de travail.

Le point de débarquement de pêche Mohamed VI, dont le coordonnateur est le Dr Yacouba Koné, a été conjointement financé par la Côte d’Ivoire et le Maroc à hauteur de 2,6 milliards de FCfa. Il est composé de 18 fours, quatre salles de stockages de poissons fumées, deux salles de découpe, une halle aux poissons, six bureaux, une salle d’eau, une chambre froide positive et plusieurs autres atouts.

Ce sont plus de 2400 pêcheurs, 1600 mareyeuses et 350 fumeuses de poissons qui devraient tirer profit de ce projet qui s’étend sur une superficie de 1,3 hectare en bordure de lagune. Au moins 20 000 tonnes de produits halieutiques sont attendus annuellement sur ce site.

ANOH KOUAO