Des opérateurs économiques américains à la recherche de débouchés d’investissements ont été émerveillés, mercredi, par l’exposé du directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Agriculture. Apporture Kouamé qui les a entretenus sur le potentiel agricole en ce qui concerne, notamment, l’étendue des surfaces disponibles et le climat particulièrement favorable, a insisté sur la nécessité pour ces porteurs de projets de s’inscrire dans le Programme national d’investissement agricole (Pnia). Sur les 2040 milliards Fcfa nécessaires au financement de ce programme, 1.600 milliard Fcfa ont déjà pu être orientés. « Vos projets, pour être utiles, doivent s’intégrer dans notre programme triennal qui court jusqu’en 2015. Il y a de la place pour les investisseurs qui développent des filières et dans ce schéma, nous avons une place à vous donner », a  assuré M. Kouamé. Les investisseurs américains qui jouissent d’une excellente réputation n’ont pas voulu déroger à ce prestige. Ils ont déclaré leur attirance pour de nombreuses spéculations, en l’occurrence, le cacao, la noix de cajou et les cultures vivrières. Ils se sont déclarés également intéressés par l’élevage et la pêche.  Une offre de qualité qui doit s’accompagner de la valorisation des conditions sociales des paysans. C’est pourquoi la délégation nord-américaine, conduite par Inza Camara, a décidé de consacrer du temps aux visites de terrain. Ainsi, ils visiteront certains projets agricoles, comme  à Agboville, l’objectif étant d’échanger avec les acteurs  à la base.

Lancine Bakayoko