ROUTEXPO: "Il y avait vraiment un besoin", relève Bouaké Fofana, DG Ageroute

Le directeur général de l'AGEROUTE, M. Bouaké Fofana
Le directeur général de l'AGEROUTE, M. Bouaké Fofana
Le directeur gu00e9nu00e9ral de l'AGEROUTE, M. Bouaku00e9 Fofana

ROUTEXPO: "Il y avait vraiment un besoin", relève Bouaké Fofana, DG Ageroute

ROUTEXPO : "Il y avait vraiment un besoin", relève Bouaké Fofana, DG Ageroute

La première édition du Salon international des infrastructures routières et de la mobilité (Routexpo) a pris fin le vendredi 28 novembre, à Abidjan Treichville.

Selon le directeur général de l’Agence de gestion des routes (Ageroute), Bouaké Fofana, "vu l’engouement qu’a suscité ce forum, à travers la participation massive des acteurs du secteur routier, des entreprises industrielles et autres et des institutions de développement, il y avait vraiment un besoin". Besoin en terme de recherche de plate forme pour échanger sur les questions des infrastructures routières.

Pour lui, nul besoin de se faire des inquiétudes sur la construction des routes en Côte d’Ivoire. « Nous avons tout ce qu’il faut pour construire des routes durables », a rassuré  Bouaké Fofana.

Pour éviter de faire la confusion sur les tâches déléguées aux structures étatiques habilitées à exercer dans le financement  et la gestion des infrastructures routières, le directeur général de l’Ageroute a tenu à préciser : « Le Fonds d’entretien routier (Fer) et l’Ageroute sont deux sœurs jumelles créées en même temps par les même textes. Mais ils ont des rôles distincts. Le Fer est chargé de la mobilisation des ressources financières et de leur sécurisation, alors que l’Ageroute s’occupe de l’organisation des travaux et des études ». En clair, ces deux structures jouent un rôle de complémentarité.

Des industriels du fer à béton, de ceux des produits de signalisation aux entreprises de construction routière, des bureaux d’études, des laboratoires de bâtiment, la quasi-totalité des acteurs du secteur route ont répondu présent à ce rendez-vous. D’ailleurs la plupart de ces  exposants ont reçu des diplômes de participation à ce salon, auquel  les organisateurs prédisent un meilleur avenir.

Cependant, à la lecture  des conclusions des travaux et panels qui ont meublé ces trois jours, le constat est clair : La Côte d’Ivoire n’a pu conserver son patrimoine routier dense d’il y a quelques années. Donc, Routexpo a permis aux participants de se rendre compte des nouvelles innovations de bitumage et de construction des routes durables  à moindre coût, comme l’a signifié le président du comité scientifique Eponon Philippe, lors de son résumé des principaux thèmes qui ont permis aux acteurs de d’échanger.

Le commissaire général du salon Boga Ismaël et le  président du groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (Gibtp), Kouassi Kongo Kouadio ont unanimement reconnu le problème de financement, sinon la mobilisation des ressources pour pouvoir mener dans les délais l’exécution des projets. Ils ont aussi assuré officiellement que le Salon international des infrastructures routières et de la mobilité (Routexpo) se tiendra désormais  chaque deux ans.

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info