Revue sectorielle 2017 du C2D : 25 conventions signées pour un montant de 1070 milliards FCFA

Revue sectorielle 2017 du C2D : 25 conventions signées pour un montant de 1070 milliards FCFA

Revue sectorielle 2017 du C2D : 25 conventions signées pour un montant de 1070 milliards FCFA

Le directeur de cabinet du Premier ministre  Ahoutou Koffi  a relevé qu’à ce jour le taux de réalisation du Contrat de désendettement et de développement (C2D) est de 83%. C’était à la cérémonie d’ouverture de la revue sectorielle 2017 dudit contrat, ce lundi 26 février, à Abidjan Cocody.

Selon Ahoutou Koffi , qui représentait le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, concernant le montant cumulé du C2d (1151,25 milliards Fcfa), 25 conventions d’affectation ont été signées pour un montant de 1070,36 milliards Fcfa. Les secteurs concernés par les projets sont l’éducation-formation-emploi, la santé et la protection sociale, agriculture-développement rural-biodiversité, développement urbain, appui à la décentralisation-eau-assainissement, infrastructures de transport, justice et sécurité. Sans omettre les appuis budgétaires ciblés comme l’exemple de la maladie à virus Ebola, qui avait nécessité des fonds supplémentaires pour faire face à une éventuelle contamination. Bref, il a par ailleurs souligné qu’au titre du deuxième C2D qui s’élève à 738 milliards Fcfa, 625 milliards Fcfa ont été déjà décaissés. Avant d’encourager la tenue de cette revue, qui, pour lui, permettra d’anticiper sur les difficultés rencontrées dans l’exécution des projets et combler les failles.

«Si les infrastructures sont la partie visible des réalisations, les projets C2D soutiennent également les réformes moins visibles mais toutes aussi essentielles pour le développement du pays, telle que la réforme du système éducatif, le système hospitalier, les réformes du système de médicament etc », a indiqué, la représentante de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire Annick Diener. Qui a tout de même relevé quatre éléments clés pour la bonne marche du C2d. A savoir : Revoir les délais de passation qui semblent trop lourds ; Miser sur une qualité des réalisations tout en appliquant la rigueur dans la sélection des entreprises et le suivi des travaux ; Avoir une bonne budgétisation des moyens financiers et humains (dotation de personnel et une bonne formation); Une communication en termes de visibilité c’est-à-dire expliquer les impacts du Contrat sur la vie des populations ivoiriennes.

Selon la Coordonnatrice du C2D, Léa Djatti Diaté, le Contrat de désendettement et de développement doit passer à une vitesse supérieure. Mais pour y arriver il est indéniable «  de passer en revue les activités menées, analyser les résultats comparativement aux prévisions, préconiser des mesures et réorientations ou recentrages, anticiper sur d’éventuelles difficultés et renforcer les acquis », c’est ce qui justifie, selon elle, cette revue sectorielle 2017 visant à améliorer les conditions de mise en œuvre du C2d. Ainsi, cet atelier se déroulera en quatre étapes. Les rapports préliminaires, une séance plénière, des ateliers et la réunion de clôture. Sont concernés par ces travaux les ministères techniques, les institutions, les la société civile, la primature et la Présidence de la République.

Le C2d est un instrument permettant de reverser la dette à rembourser à la France en subvention pour des projets de développement en Côte d’Ivoire. Ces projets sont choisis d’un commun accord entre la Côte d’Ivoire et la France. Le montant total de ce programme s’élève à 1900 milliards Fcfa. Deux contrats ont déjà été signés (le premier d’un montant de 413,25 milliards Fcfa et  le second de 738 milliards Fcfa).

Kamagaté Issouf

issouf.kamagate@fratmat.info