Ressources en eau: Les entreprises agricoles et forestières s’engagent dans une gestion durable

Une vue d'un cours d'eau
Une vue d'un cours d'eau
Une vue d'un cours d'eau

Ressources en eau: Les entreprises agricoles et forestières s’engagent dans une gestion durable

Ressources en eau: Les entreprises agricoles et forestières  s’engagent dans une gestion durable

Les entreprises agricoles et forestières ivoiriennes, habituellement utilisatrices d’importantes quantités d’eau, veulent davantage rationaliser la gestion des ressources qu’elles exploitent. C’est bien ce noble objectif qui a conduit leur faîtière, l’Union des entreprises agricoles et forestières (Unemaf), constituée de 29 membres dont une entreprise de recherche,  à initier jeudi, un atelier. Et ce, pour s’imprégner au mieux des mécanismes et dispositions de la nomenclature des installations, ouvrages, travaux et des activités  (Iota), prévus par le code de l’eau. De même que ceux relatifs  au financement du système de gestion intégrée des ressources en eau ou Gire, ainsi que l’assiette fiscale et le taux des taxes et redevances en vigueur dans le domaine. 

En fait, comme l’a si bien relevé le président de l’Unemaf, s’il est vrai que l’utilisation rationnelle de l’eau, prenant en compte le respect des normes environnementales, ne peut que requérir la pleine adhésion  de son organisation, il convient de ne pas perdre de vue, le fait que les difficultés liées à la fiscalité, peuvent entraver la bonne application des dispositions prévues par le code de l’eau.

L’initiative de cet atelier a été vivement saluée par le directeur général de l’Environnement et des Eaux et Forêts, le colonel Soro Yamani, qui représentait le ministre de tutelle, Mathieu Babaud Darret. Car, en tant que « gestionnaire de la ressource », a- t-il soutenu, il appartient au ministère d’être aux côtés de tous les exploitants potentiels ou non des ressources en eau de la  Côte d’Ivoire, en vue d’en garantir la saine gestion qui s’impose à tous. Quant à la question de la fiscalité, le ministère est disposé à recevoir les propositions que l’Unemaf voudrait bien lui faire à propos, au terme de cet atelier, afin de la rendre plus supportable par les uns et les autres, a précisé le colonel Soro.

Deux communications majeures ont marqué cet atelier. La première, présentée par le directeur des ressources en eau, Michel Tozan, a porté sur la nomenclature des Iota. La deuxième qui a eu pour auteur Dr Patrice Tagro, directeur du département Environnement, assainissement et hydraulique au Bnetd, avait pour thème : « Mécanismes de financement de la gestion intégrée des ressources en eau ».

MOUSSA TOURÉ