Relance agricole : L’Ue octroie 30 milliards de Fcfa pour les filières banane et sucre

Après avoir signé avec le représentant de la délégation de l’Union européenne, les documents afférents aux appuis financiers...
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Relance agricole : L’Ue octroie 30 milliards de Fcfa pour les filières banane et sucre

L’Union européenne apporte à la Côte d’Ivoire un appui de 30 milliards de francs Cfa pour la relance des filières Banane et Sucre. Elles reçoivent respectivement 25 milliards de francs et 5 milliards de francs. La signature des deux conventions relatives à cet important appui a eu lieu, hier, à l’immeuble Sciam, au Plateau, en présence du chef de la délégation de l’Union européenne, du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Mme Kaba Nialé et du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa.

Par cet appui, l’Union européenne entend contribuer à l’amélioration de la compétitivité des deux filières et à leur bonne gestion environnementale. Il s’agit aussi d’apporter un appui aux plantations villageoises et d’améliorer les conditions de vie des travailleurs des secteurs concernés.

Les propos du chef des opérations de coopération de la délégation de la Commission de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, sont édifiants. «Il ne s’agit plus de parler, ici, du développement de base de ces filières mais de défendre leurs places respectives dans le contexte globalisé des échanges nationaux et internationaux des produits de base», explique-t-il, entre autres.

Ces objectifs ne peuvent qu’être bien accueillis par le gouvernement. L’aide arrive d’autant plus à point nommé que «ces deux filières revêtent une importance stratégique pour la Côte d’Ivoire dans sa politique de diversification agricole des cultures d’exportation et de la sécurité alimentaire», note le ministre Kaba Nialé. Elle est convaincue que ces appuis vont aider ces deux filières à «survivre dans ce contexte mondial très concurrentiel». Elles devraient, à terme, «s’adapter pour pouvoir résister à la concurrence internationale et s’intégrer à l’économie mondiale».

Reste maintenant le challenge de l’absorption des ressources mises à la disposition des deux secteurs. A ce sujet, le ministre Kaba Nialé espère qu’elles seront «utilement consommées». C’est aussi le sens de son appel aux différents acteurs des deux filières à faire un bon usage de ces ressources. En ce qui concerne le gouvernement, elle promet qu’il prendra les dispositions nécessaires au respect des engagements formulés dans les différentes stratégies de développement des deux filières adoptées en Conseil des ministres.

Faut-il le rappeler, l’Union européenne a déjà investi en 20 ans environ 46 milliards de francs Cfa dans la filière ivoirienne de la banane.

Jeudi prochain, une autre convention portant sur un financement de 18 milliards sera signée entre l’Ue et la Côte d’Ivoire pour l’hydraulique et l’assainissement. 

Alakagni Hala