Recensement général de la population : Duncan exhorte les populations à donner des informations justes

Le premier ministre Daniel Kablan Duncan a exhorté les populations vivants en Côte d’Ivoire à se mobiliser et à donner des informations « juste, honnêtes et fiables » aux agents recenseurs. C’était ce lundi à la salle de conférence du ministère des affaires étrangères, lors de la cérémonie de lancement du quatrième recensement général de la population et de l’Habitat (Rgph).

« Le recensement permet de mieux connaitre la population résidant en Côte d’Ivoire, d’établir des statistiques sur les habitants, sur l’évolution démographique et les mutations sociétales. Il permet aussi de planifier le développement et de définir les politiques publiques en prenant en compte l’évolution quantitative de la demande sociale en matière d’écoles, d’universités d’Hôpitaux et de centre de santé, d’adduction d’eau potable, d’infrastructure sportives (…) Il constitue un outil nécessaire pour l’aménagement du territoire et permet de calculer les agrégats pour les comparaisons entre pays », a indiqué le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.

Selon le directeur de l’institut national de la statistique (Ins) Ibrahim Ba,  le recensement général de la  population et de l’Habitat débutera du 04 Novembre au 03 Décembre 2013 et s’étendra sur toute l’étendue du territoire nationale.

«  L’innovation majeure pour cette quatrième édition est le recensement numérique, c’est-à-dire que nos agents sur le terrain ferrons des collectes de données assistées par ordinateur (Cao). Cela nous ferra l’économie du support papier », a-t-il ajouté.

Pour mener à bien ce recensement, l’Ins a mis en place des comités locaux composés du corps préfectorale, de la police et de la gendarmerie, et des élus locaux.

Le comité locale d’Abidjan avec à sa tête le préfet de la région des lagunes Diakité Sidiki a été investi par le ministre d’Etat, ministre du Plan Albert Mabri Toikeusse

Le coup de cette opération est estimé à 12, 031 milliards.

Ce  quatrième recensement devrait en principe se faire en 2008 mais le contexte de crise que traversait le pays n’a pas permis de le faire.

Ouattara Ouakaltio