Punam Chuhan-Pole (BM): "La Côte d’Ivoire a nettement amélioré son environnement"

Punam Chuhan-Pole,  économiste principale pour la Région Afrique de la Banque mondiale.
Punam Chuhan-Pole, économiste principale pour la Région Afrique de la Banque mondiale.
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Punam Chuhan-Pole (BM): "La Côte d’Ivoire a nettement amélioré son environnement"

Punam Chuhan-Pole (BM): "La Côte d’Ivoire a nettement amélioré son environnement"

Dans son dernier rapport sur l’évaluation des politiques et institutions nationales en Afrique, ou encore Country policy and institutional assessment (Cpia), la Banque mondiale a indiqué que la Côte d’Ivoire, bien que sortant d’une décennie de crise, a nettement amélioré son environnement en 2013.

Le pays a réussi à améliorer sa politique à travers 16 indicateurs répartis dans quatre principaux domaines (la gestion économique, les politiques structurelles, les politiques d’insertion sociale et d’équité, ainsi que la gestion et les institutions du secteur public), grâce à une note comprise entre 1 (note la plus faible) et 6 (note la plus élevée) pour chaque indicateur.  Surtout que la note globale est la moyenne des quatre domaines évalués.

« Les progrès observés dans les pays qui sortent d’un conflit montrent que la paix et la stabilité soutiennent l’amélioration de la gouvernance et s’accompagnent d’une expansion économique, d’un recul de la pauvreté et de meilleures conditions de vie pour la majeure partie de la population », a affirmé Punam Chuhan-Pole, économiste principale pour la région Afrique de la Banque mondiale.

Ainsi, pour cette experte, les performances réalisées par les pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, sont dues aux nouvelles réformes mises en place. Mais, même si ces nouveaux textes suscitent plus d’attractivité dans le développement de l’environnement des affaires, des faiblesses persistent sur le plan de la gouvernance du secteur public, « une catégorie qui inclut des indicateurs tels que les droits de propriété, la gestion fondée sur des règles et la qualité de la gestion budgétaire et financière, les résultats dans ce domaine continuent d’être à la traîne par rapport à tous les autres domaines évalués par la Cpia. Cette situation met en lumière les problèmes enracinés auxquels se heurtent les pays d’Afrique qui cherchent à améliorer les conditions de vie de leurs habitants ».

Selon la Banque mondiale, l’évaluation de la politique et des institutions nationales mesure chaque année les performances des pays pauvres. Depuis 1980, les notes de la Cpia servent à déterminer l’allocation de prêts sans intérêts et de dons aux 39 économies africaines éligibles à une aide de l’Association internationale de développement (Aid), le fonds du Groupe de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres de la planète.

Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info