Public-Amp: MDE Businees school lance la deuxième édition

Charles Kié, co-fondateur de ‘’New african capital partners’’ lors de sa présentation dans les locaux de Mde business school.
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Public-Amp: MDE Businees school lance la deuxième édition

A compter du 14 mars, le Public advanced management program (P-Amp) démarrera officiellement dans les locaux de Mde business school, sis à l’Ivoire golf club. Et le programme est sa deuxième promotion cette année.

Lors du lancement officiel le 7 février, le directeur général de Mde school, Martin Frigola, a fait savoir que « construire le futur d’une nation demande un nombre, pas très élevé, de personnes avec la capacité de transformer leur environnement immédiat ».

Ce nombre restreint, selon lui, doit être bien formé en ayant les outils modernes de management qu’utilisent les acteurs du secteur privé. Il a ensuite indiqué que « parvenir à achever ce programme de très haut niveau comme l’a fait la première promotion du Public-Amp n’est possible que par un travail assidu et de qualité. »

Martin N’Guessan, le directeur du programme, a, quant à lui, fait savoir que « c’est un programme de formation spécifique visant à contribuer à la transformation des dirigeants du secteur public ». Le P-Amp, faut-il le souligner, a été conçu par Mde business school d’Abidjan en partenariat avec l’École nationale d’administration publique (Enap) de Québec au Canada.

A l’occasion de ce lancement, Charles Kié, co-fondateur de ‘’New african capital partners’’ a animé une importante conférence sur le thème: « Les programmes Executive education, leviers pour la performance des dirigeants et la modernisation des organisations ». Il a indiqué que « le secteur public a un rôle extrêmement important à jouer dans le développement de nos économies. » Car, pour lui, « l’acte et le cheminement du développement est avant tout de la responsabilité de l’État ». Puis, le conférencier a exhorté les hauts fonctionnaires à « jouer pleinement leur rôle pour relever les défis de l’administration publique ivoirienne ». Avant d'inviter « l’administration publique à parler le même langage que le secteur privé ».

Ce programme a justement été conçu pour outiller les hauts cadres et fonctionnaires ivoiriens. Quelques participants de la première édition (34 hauts fonctionnaires issus de 18 ministères) ont saisi l’occasion pour témoigner des bienfaits et des effets transformatifs de cette formation axée sur les études de cas.

Il s’agit du Dr. Ibrahim Lokpo, directeur général de l’Innovation et de la Modernisation de l’administration; Véronique Bamba, inspecteur général des services financiers à la Direction générale des Impôts (Dgi); Adama Konaté, directeur général de l’École supérieure africaine des Tic (Esatic), etc.

GUY-ASSANE YAPY