Une partie de notre prospérité future se trouve en Afrique de l’Ouest. Nous pensons aussi qu’une partie de la prospérité future de la Côte d’Ivoire se trouve chez nous », a déclaré, mercredi à Abidjan, le ministre québécois des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, à la plénière du Forum économique Côte d’Ivoire-Québec. Jean-François Lisée qui conduit une forte délégation d’hommes d’affaires québécois a souligné que son pays a tous les atouts pour se positionner dans des secteurs clés dont l’industrie aérospatiale, les services, le bioalimentaire, l’énergie, les mines, le transport et les technologies vertes. Il a appelé la centaine d’opérateurs économiques qui l’accompagnent à saisir les opportunités d’investissements offertes par la Côte d’Ivoire. En effet, le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines a pertinemment exposé sur le modèle ivoirien en construction, un pays ouvert aux affaires, avec des potentialités commerciales attrayantes. Jean-Claude Brou a surtout insisté sur l’environnement sécuritaire et juridique propice au développement des affaires et des investissements, notamment dans le secteur électrique en pleine croissance, l’agroalimentaire, les énergies renouvelables, le tourisme ainsi que les secteurs sociaux. Et pour maximiser le profit lié à son positionnement en tant que “hub” régional, de grands chantiers sont réalisés, notamment dans les infrastructures. Jean-Claude Brou s’est également attardé sur le circuit macro économique stabilisé et le cadre incitatif attractif via,     notamment, un dispositif de développement des ressources humaines qualifiées, un plan de formation adapté aux besoins, le faible coût de la main-d’œuvre, la stabilité politique, la performance économique favorable et l’ouverture aux marchés extérieurs.
Pour sa part, le directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Emmanuel Essis Esmel, a mis en avant les réformes structurelles, l’encadrement légal et juridique favorable à l’investissement, la fiscalité, les mesures incitatives ainsi que les nombreux programmes de financement. Il a aussi mis en lumière l’existence du Plan de développement national (Pnd), une sorte de gouvernail pour le bateau ivoirien.

Lanciné Bakayoko