Promotion de la normalisation et de la qualité: L’État souhaite une implication plus forte de la société civile

Des leaders de la société civile et d’associations de consommateurs ainsi que des acteurs des médias ont pris part au séminaire.
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Promotion de la normalisation et de la qualité: L’État souhaite une implication plus forte de la société civile

Tel était l’objectif du séminaire de renforcement des capacités organisé, du 12 au 16 mars, à l’hôtel Ivotel, à Abidjan-Plateau, par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, avec l’appui de la Banque africaine de développement (Bad). Cette activité s’inscrit dans la mise en œuvre du Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (Parcsi).

Durant ce séminaire, les trois catégories de cibles ont eu droit à une formation dispensée par le consultant Paul Amié, un banquier ivoirien, suivie d’échanges et de concertations, afin que les participants (une soixantaine) aient une meilleure compréhension des enjeux de la qualité. L’État qui souhaite que soient offerts aux populations des produits et services de qualité, veut une implication plus forte des acteurs susmentionnés.

En effet, comme l’a expliqué à l’ouverture du séminaire, Mme Azodi Déli Berthé, représentant le ministre du Commerce, « la qualité des produits et services apparaît comme un gage de confiance dans les transactions et le facteur majeur de compétitivité recherchée par les entreprises ».

Mieux, a-t-elle poursuivi, « la qualité devient un critère aussi bien de sélection que d’exclusion dans le système commercial multilatéral et d’économie internationale ». Son constat est que la culture de la qualité est faiblement ancrée dans les habitudes des Ivoiriens et sa mise en œuvre par les organismes reste à un niveau bas.

FAUSTIN EHOUMAN