Promotion de l’artisanat: Cinq centres de formation vont voir le jour

Promotion de l’artisanat: Cinq centres de formation vont voir le jour

Korhogo, Man, Bouaké, San Pedro et Kong. Ces cinq villes, représentant chacune des Chambres régionales des métiers de Côte d’Ivoire vont bénéficier, sous peu, de la construction de centres de formation dans le domaine du bois, de la mécanique électronique, du soudage, de l’acier, de la technologie solaire, etc.

L’accord marquant ce projet a été signé hier, dans le quartier des affaires, Plateau, entre le ministre de l’Artisanat, Sidiki Konaté et Hermann Roder, le président du comité directeur. Ce projet, qui s’étend sur la période 2019-2022, est financé à hauteur de 900 000 euros (environ 590 millions de FCfa) par l’Allemagne.

C’est un partenariat entre le ministère ivoirien de l’Artisanat, la Coopération allemande conduite par la Bmz (ministère fédéral de la coopération économique allemande) et Sequat Gmbh.

« Ce projet cher au gouvernement », comme le soutient le ministre de l’Artisanat, s’inscrit dans le cadre du vaste programme de construction de centres d’apprentissage du ministère ivoirien de l’Artisanat et adapté aux exigences et aux normes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Il vise à assurer gratuitement la formation de plusieurs centaines de jeunes et de maîtres artisans. Vu l’intérêt du projet, Wagner Stephan, un expert, a été dépêché en Côte d’Ivoire par l’Allemagne, un pays réputé pour la performance de son secteur artisanal, pour suivre l’évolution des choses. « Les jeunes seront formés aux normes de l’ingénierie allemande, aux standards internationaux », a précisé Sidiki Konaté.

Qui a rappelé, dans la foulée, que la construction de ces cinq centres de formation vient contribuer à lutter contre le chômage mais aussi à rendre l’artisanat ivoirien dynamique.

Représentant environ 12% du Pib, le secteur de l’artisanat qui emploie des millions d’Ivoiriens regroupe huit branches et 245 corps d’activités. Le défi aujourd’hui est de le sortir de l’informel.

ANOH KOUAO