Projet emploi jeunes et développement des compétences: La Banque mondiale satisfaite de ses investissements

Projet emploi jeunes et développement des compétences: La Banque mondiale satisfaite de ses investissements

Ces investissements, selon Enoh N'Dri, en charge de la communication au Bureau régional de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, ont été bénéfiques au regard de l’impact de ce projet sur le terrain. « Nous sommes heureux des résultats observés. Nous sommes  passés de 25 000 à 31 000 jeunes pour le projet. Et souhaitons que ce chiffre aille croissant pour que de nombreux autres jeunes puissent non seulement bénéficier de ces expériences, mais aussi de ces emplois qui contribueront à lutter contre la pauvreté », a-t-il poursuivi.

En effet, une équipe de la Banque mondiale conduite par Enoh N’Dri et celle de l’Agence emploi jeunes chapeautée par Marie-Nicaise Niamkey, chargée de la communication et des relations publiques, ont effectué une visite le mardi 16 octobre dans trois entreprises (Sitarail, Securicom, Peg Côte d’Ivoire) pour rencontrer les bénéficiaires du Pejedec, qui exercent dans divers domaines (chemins de fer, du bâtiment, de la communication et du marketing, électronique, conseiller client, etc.).

Dans l’atelier de la Sitarail à Treichville exploité par le groupe Bolloré Railway, filiale du groupe Bolloré, Fofana Vakonga, l’un des bénéficiaires, auparavant maintenancier et titulaire d’un Bac, a exprimé sa joie d’être retenu pour ce stage de formation qui a façonné positivement son quotidien. C’est le même commentaire que fait N’Dri Maxime, technicien en sécurité électronique à Securicom, titulaire d’un Bts en système électronique et informatique. Tout comme Marcelle Serikpa et Sery Amandine de Peg Côte d’Ivoire (société d’énergie renouvelable située dans la zone de Riviera Faya). La particularité dans cette structure, les six (6) bénéficiaires du Pejedec sont passés de statut de stagiaires au statut de Contrat à durée indéterminée (Cdi) après celui de Cdd.

Le constat dans ces différentes entreprises est que les rapports entre les chefs d’entreprises et les apprenants sont conviviaux et professionnels. Ce qui a suscité un satisfecit chez Marie-Nicaise Niamkey de l’Agence emploi jeunes. « Je suis satisfaite parce que le premier Pejedec a donné de très bons résultats avec 106% de taux d’exécution. Pour la phase 2, on aura une revue de mission fin octobre-mi-novembre pour voir s’il y a des choses à rattraper », indique-t-elle. Ajoutant que la première phase, appuyée à hauteur de 50 milliards Fcfa, a pris en compte 27 500 jeunes de 18 à 30 ans, sur une période de trois ans.

Financée également à hauteur de 50 milliards Fcfa, la deuxième phase qui durera quatre ans, concerne 31 000 jeunes de 18 à -35 ans. « Nous avons même impliqué les collectivités, les communes afin qu’elles puissent s’approprier ces programmes-là. Ces collectivités sont appuyées tant au niveau du renforcement des capacités qu’au niveau financier. Nous sommes satisfaites des résultats du projet et encourageons les entreprises à toujours nous faire confiance. Nous encourageons également les jeunes à saisir ces opportunités» a-t-elle fait remarquer.

Kamagaté Issouf
issouf.kamagate@fratmat.info