Cela, pour s’assurer de la bonne marche de ce projet initié par le Chef de l’Etat et son gouvernement il y a environ trois ans maintenant. « Cette visite s’inscrit dans le cadre du suivi du programme immobilier lancé par le gouvernement », a déclaré le premier responsable de ce ministère, conformément à la promesse faite par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly lors de la conférence de presse bilan de ses 100 jours à la tête du gouvernement.

2000 logements économiques, sociaux et standing sont en cours de construction dans l’ancienne capitale. Si le ministre se dit satisfait des trois autres opérateurs (S3i, Opes holding, Ital), où les maisons sont déjà habitables, ce n’est pas le cas pour l’opérateur Spiac qui présente des insuffisances dans l’exécution des cahiers de charges. Il  a, en effet, constaté entre autres, une défaillance au niveau du système de drainage d’eaux usées qui est pratiquement inexistant, des modifications « grossières » de certaines maisons dont les permis de construire n’ont pourtant pas été changés.

Devant cette situation inacceptable, Claude Isaac Dé a recommandé aux responsables de ladite entreprise qui ont également pris part à cette visite des lieux de se mettre en conformité avec les normes en la matière et ce, dans les plus brefs délais, au risque de se voir retirer leur agrément. Surtout que des facilités leur ont été faites notamment en matière d’exonération d’impôts. « Notre rôle est de nous assurer que le cahier des charges est respecté. Et que les propriétaires ne reçoivent que des maisons conformes à ce qui a été convenu au départ », a tenu à préciser le ministre.

Hormis cette fausse note, l’opération est sur les bons rails dans l’ancienne capitale. Le premier responsable de la construction qui était entouré de ses plus proches collaborateurs a promis la remise d’une première tranche de clés de 150 logements en juin prochain.  Sangaré Siriki, directeur général d’Opes holding, a promis que l’école primaire et préscolaire prévue sera achevée avant la rentrée scolaire prochaine.

MOUHAMED FADIGA

CORRESPONDANT LOCAL