Produits d’exportations: La Côte d’Ivoire diversifie ses destinations

Produits d’exportations: La Côte d’Ivoire diversifie ses destinations

Produits d’exportations: La Côte D’Ivoire diversifie ses destinations

De 70% il y a 20 ans, la part des exportations ivoiriennes en direction de l’Union européenne a chuté à 50% en 2007 pour se retrouver à 38% en 2011. C'est une analyse réalisée par les experts du Centre de commerce international (Cci) qui a été diffusée, le jeudi 13 novembre, à Abidjan-Cocody, lors de la cérémonie de présentation de la nouvelle Stratégie nationale d’exportation, à Abidjan-Cocody.

La directrice exécutive du Cci, Arancha Gonzalèz s’est dit heureuse des nouvelles performances de l’exportation. Car, elles traduisent la diversification des produits d’exportation de la Côte d’Ivoire vers d’autres contrées. Avant de commenter: « au lieu de parler de chute, je parlerai plutôt de l’augmentation de l’exportation vers d’autres destinations. Cela est bien, car il y a un très bon marché pour la Côte d’Ivoire, qui est le marché européen certes. Mais il y a de nouveaux marchés qui sont apparus et c’est normal que le pays les exploite ».

Contrairement aux années 80, où le commerce international était à 70% nord-nord, 20% nord-sud et 10% sud-sud, a expliqué dans un point de presse la représentante du Cci, la donne a considérablement changé. « Aujourd’hui la part du marché dans le commerce mondial est à 1/3 nord-nord, 1/3 au niveau nord-sud et 1/3 sud-sud », a-t-elle démontré.

Ainsi, les experts du Cci font indiquer que les nouveaux chiffres de la Côte d’Ivoire reflètent sa marche vers l’émergence.

En plus, avec la nouvelle loi d’orientation sur les produits d’exportation, estime le ministre du Commerce, de l’Artisanat, de la Promotion des Pme, Jean-Louis Billon, le potentiel de  la chaîne des valeurs connaîtra une amélioration significative dans son fonctionnement.

Surtout que cette nouvelle stratégie porte en elle les germes, avance-t-il, des efforts de développement alignés sur les besoins de l’Etat dans le contexte de la croissance des exportations pour le développement socio-économique.

« Toutefois, sa contribution réelle au développement des exportations dépend beaucoup de notre capacité à planifier, à mobiliser des ressources, à coordonner les activités liées et à suivre leur mise en œuvre », a-t-il prévenu.

Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info