Production de la noix de cajou : La Côte d’Ivoire fournit 20% de l’offre mondiale

Production de la noix de cajou : La Côte d’Ivoire fournit 20% de l’offre mondiale

Production de la noix de cajou : La Côte d’Ivoire fournit 20% de l’offre mondiale

Malgré la place de  premier producteur  en Afrique et de deuxième producteur mondial de la noix de cajou avec plus de 500.000 tonnes,  la Côte d’ivoire doit encore relever de nombreux défis tels que celui de la transformation. C’est la raison qui réunit ce mercredi 26  novembre, les investisseurs équipementiers, professionnels et producteurs de l’anacarde, à Abidjan Treichville. Ce, à travers la première édition du Salon des technologies, des équipements et des technologies de transformations de l’anacarde (Sietta) qui s’étend sur 3 jours.

Ce salon, qui s'oriente vers la vulgarisation des équipements et des technologies innovants de la transformation de l’anacarde, et à l'incitation et la sensibilisation des investisseurs potentiels à se tourner vers le secteur de l’anacarde en s'installant en Côte d’Ivoire, a pour thème :« Promouvoir les équipements et les technologies de la transformation de l’anacarde pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ».

Selon Daniel Kablan Duncan, 45% de la noix de cajou provient de l’Afrique, dont la grande partie est issue de la Côte d’ivoire avec une capacité de production de 550.000 tonnes. Et si « La Côte d’ivoire fournit 20% de l’offre mondiale », a révélé le Chef du gouvernement, c’est grâce à la volonté de plus de 250.000 paysans qui font de la culture de l’anacarde une grande priorité.

Pour lui, l’objectif du gouvernement est de faire de la Côte d’Ivoire le premier producteur mondial, comme l’a aussi souhaité le représentant de la Confédération générale des entreprises de Côte d’ivoire (Cgeci), Yoro Bi Tizié . Mais, le pays est confronté à la problématique de la transformation des matières premières agricoles qui reste encore insignifiante, avec une capacité technique et managériale très  insuffisante, une difficulté d’accès aux marchés internationaux, alors que l’anacarde présente d’énormes opportunités.

Selon le ministre des Mines et de l’Industrie, le défi de faire de la Côte d’ivoire un pays émergent vise, pour le gouvernement, à soutenir tous les secteurs sensibles de l’économie, tout comme l’agriculture. Mais, Jean Claude Brou soutient qu’il faut que la Côte d’ivoire soit en mesure de transformer une grande partie de ses produits agricoles. Ce qui sous-entend la vulgarisation des équipements et technologies qui rentrent en ligne de compte dans la transformation de l’anacarde. Il s’est réjoui de la première édition de ce salon qui s’offre comme une opportunité pour les investissements dans l’agro-alimentaire.

Selon Rita Weidinger, la directrice exécutive  de l’Initiative cajou africain (Ica), concept basé sur la partenariat public privé et mis en place par le Giz, 110.000 producteurs ivoirien ont été formés sur les nouvelles techniques agricoles dans la filière anacarde. Même si la capacité de production a connu une hausse, il faut entre autres améliorer la gestion financière, la connaissance de la technologie. Ainsi, « Sietta est une initiative bien indiquée qui peut aider à faire face à ces défis en favorisant le démarrage des échanges régionaux et internationaux », soutient-elle.

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info