Prix Cedeao de la qualité: La date prévisionnelle de remise des trophées fixée au 30 juin

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme système qualité en Afrique de l’Ouest (Psqao), Abidjan a accueilli, le 21 juin, l’atelier de lancement du prix Cedeao de la qualité. La date prévisionnelle de remise des trophées aux lauréats a été fixée par la commission en charge du prix au 30 juin prochain dans la capitale économique ivoirienne.

Ouverte à toutes les entreprises opérant dans l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), comprenant plus de 320 millions d’habitants, cette compétition adoptée en 2013 est à sa 1^ère édition. Elle comprend un prix d’excellence (la plus haute distinction) et quatre prix spéciaux.

« La qualité facilite l’accès des produits aux marchés. Elle est source d’emplois et de croissance », a rappelé llling Patrick, le représentant de l’Union européenne (Ue) à cette rencontre. Ce prix entend promouvoir la compétitivité des entreprises ouest-africaines sur les marchés.

L’Ue, dans le cadre du Psqao, finance ce projet de quatre ans exécuté par l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). Le Psqao vise à renforcer l’intégration économique des États (qui est de moins de 15%) et la compétitivité des entreprises de la région dans un contexte marqué par une forte concurrence.

Pour Babacar Carlos M'Baye, le représentant-résident de la Cedeao en Côte d’Ivoire, c’est l’occasion pour les entreprises de s’approprier ce prix, car la région est confrontée à un « déficit de qualité de ses produits ». Ce qui « l’empêche de tirer pleinement profit » de son activité industrielle.

Un avis que partage Gnamien Guillaume, représentant le ministre de l’Industrie et des Mines. « La qualité est devenue un instrument de développement économique », soutient-il. Consciente que c’est également un facteur déterminant dans les échanges commerciaux, la Côte d’Ivoire, depuis 2002, a institué un prix dans ce sens, en plus d’un prix d’excellence de la qualité.

En 2013, le pays a même renforcé son cadre réglementaire de normalisation et de la qualité. L’ambition est claire : son industrie qui représentait environ 25% de son Pib, il y a trois ans, devrait passer à 40% en 2020. L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) n’est pas en reste. Elle a également son prix de la qualité. En 2016, il était à sa 5^e édition.

ANOH KOUAO