Piraterie maritime: "L’Adour" et son équipage libérés au Togo

Piraterie maritime: "L’Adour" et son équipage libérés au Togo

Piraterie maritime: "L’Adour" et son équipage libérés au Togo

Détourné le 13 juin au large de Lomé, au Togo, le chimiquier français "Adour" et son équipage ont été libérés. La marine française a contribué à ce dénouement heureux en mettant subtilement la pression sur les pirates.

Selon une source à la marine française, averti rapidement de l’attaque, l’État-major des armées a instruit le navire "Latouche-Tréville", participant depuis le 12 avril à la mission Corymbe dans le golfe de Guinée, de prendre contact avec les assaillants.

Dès le lendemain, c'est-à-dire le 14 juin, un avion de patrouille maritime Atlantique 2, basé au Sénégal, effectuait un premier survol du secteur afin de localiser le chimiquier.

Il s’agissait pour la patrouille aérienne de surveiller la zone sans que la situation ne dégénère. Le "Latouche-Tréville" est resté en surveillance discrète.

Une opération de « facilitation » a permis de persuader les assaillants de libérer le navire et les otages.

Ainsi les pirates ont quitté "l’Adour" le 17 juin, en emmenant avec eux, dans des embarcations distinctes, les deux officiers français du chimiquier. Une fois à terre, les pirates les ont abandonnés et se sont enfuis. L’un d’eux a été récupéré dans la nuit de lundi à mardi par les forces nigérianes et le second par la marine française. Le mardi 18 juin dans la soirée, l'on indiquait à Paris que l’équipage de "l’Adour" qui a repris le contrôle de son bateau, était sain et sauf.

Vako Soumahoro
Stagiaire