Pesticides et agriculture durable: Les acteurs à la recherche de solutions supplémentaires pour plus d’efficacité

Soumaïla Kouassi Brédoumi (au centre) a souligné l’attachement du Minader aux activités de Croplife Côte d’Ivoire.
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Pesticides et agriculture durable: Les acteurs à la recherche de solutions supplémentaires pour plus d’efficacité

Il s’exprimait à la faveur de la cérémonie d’ouverture du troisième atelier hub et réglementations de l’Afrique de l’Ouest et du Centre en terre ivoirienne (après 2012 et 2015) qui s’est tenu à l’hôtel Azalaï à Marcory. Les travaux qui ont duré trois jours devront produire des recommandations que les autorités de tutelle attendent et souhaitent réalistes et réalisables.

Surtout que pour Soumaïla Kouassi Brédoumi, cet engagement perceptible à travers notamment des séances de renforcement des capacités, cadre parfaitement avec la volonté du gouvernement de professionnaliser la filière de commercialisation des pesticides, afin d’en encadrer efficacement l’usage.

Cet effort des autorités ivoiriennes a fait l’objet de reconnaissance de la part de Croplife International, par la voix de son Dg et P-Dg, Samira Amellal. Elle a indiqué que c’est un exemple d’engagement politique qui permet à son institution d’implémenter des cadres de collaboration honnêtes et efficaces avec les gouvernants. Samira Amellal s’est également félicitée de « la volonté de Croplife Côte d’Ivoire de trouver des solutions visant à renforcer son action de sensibilisation et de formation sur le terrain ».

Le président de Croplife Côte d’Ivoire, Guy Joseph Liabra, a déclaré vouloir doter sa structure de moyens de financements supplémentaires des activités, comme cela a bien marché au Kenya avec le prélèvement d’une taxe de 0,8 % sur le chiffre d’affaires des sociétés locales membres de Croplife. Il est en parfaite adéquation, sur cette idée, avec Yéboué Koffi Roger, directeur exécutif de Croplife Côte d’Ivoire, qui reconnait que leurs moyens sont insuffisants.

D’où la nécessité de trouver des solutions dans le cadre de partenariats public-privé (Ppp) sous la houlette de l’autorité administrative. Cette vision a rencontré l’adhésion d’Axel d’Hauthuille, représentant le président du conseil consultatif de Croplife Côte d’Ivoire.

ABOUBAKAR BAMBA