Mobile money : Cette augmentation vise à financer entre autres le développement des TIC en zone rurale

Mobile money : Cette augmentation vise à financer entre autres le développement des TIC en zone rurale

Comme c’est maintenant le cas chaque fois qu’un sujet d’intérêt commun fait l’objet d’une décision publique, les réseaux sociaux se sont emparés de la question et les commentaires sont globalement en faveur du désaccord des usagers.

Outre les messages envoyés aux clients par les opérateurs de téléphonie mobile, les discussions portent généralement sur le paiement in fine, par le consommateur, de la taxe initialement « exclusivement à la charge des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile et non de l’usager », selon un communiqué de la Direction générale des impôts (Dgi) publié le 11 février dernier.

Dans son communiqué, la Dgi a précisé que « l’article 12 de l’Annexe fiscale 2019 n’institue aucune charge nouvelle sur les transferts d’argent à la charge des consommateurs ». Et que par conséquent, « la répercussion de ces taxes sur les consommateurs est illégale, constitue un détournement de la lettre et de l’esprit de la loi fiscale et est contraire à la politique fiscale de l’État qui est résolument tournée vers les actions sociales par un soutien accru aux ménages ».

Notons que dans un article publié en février 2018, l’Union nationale des entreprises de télécommunications (Unetel), organisation en charge, en Côte d’Ivoire, de la défense des intérêts des opérateurs du secteur des télécommunications, a annoncé « une hausse de 7,2% des tarifs des transferts d’argent par téléphone mobile, communément appelés Mobile money. Cela, à compter du 1er février 2019 ».

Dans cet article, le conseil par l’intermédiaire duquel la faîtière s’était prononcée a expliqué que la taxe est subdivisée comme suit : taxe pour développement des nouvelles technologies en zone rurale, au taux de 2% ; prélèvement au profit de la promotion de la culture, au taux de 0,2% ; taxe sur les entreprises de télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, au taux de 5%.

 

ABOUBAKAR BAMBA