Mise en œuvre de l’AFE: Les redevances et impositions appliquées à l’import-export et transit identifiées

Mise en œuvre de l’AFE: Les redevances et impositions appliquées à l’import-export et transit identifiées

Tel est l’objectif de l’étude sur l’identification des redevances exigées à l’import-export et au transit, dont la restitution a fait l’objet d’un atelier. Organisé par le projet Leadership in public financial management II (Lpfm II) et financé par l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), cet atelier s’est déroulé le 6 juillet à Abidjan-Plateau. Il a réuni les principaux acteurs des secteurs public et privé, ainsi que les parties prenantes aux activités liées au commerce.

Selon le consultant, Dr Franck Boulin, « le gouvernement ivoirien peut être cité en exemple dans l’application et l’utilisation de l’Afe ». Mais, a-t-il relevé, « des obstacles, parmi lesquels l’accès à l’information, freinent encore une application uniforme » de cette réglementation de l’Omc, après étude.

Pour y remédier, il a recommandé, entre autres, la détermination des coûts des services, l’amélioration de la publication des textes et règlements par la création d’un portail d’informations commerciales.

Dr Franck Boulin reste persuadé que la réduction des goulots d’étranglement et les coûts du commerce transfrontalier par la mise en œuvre effective de l’Afe, va favoriser la compétitivité économique de la Côte d’Ivoire.

Le directeur général du commerce extérieur, Kaladji Fadiga, a, au nom du ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, signifié que la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges va réduire de 14% en moyenne, les coûts du commerce mondial.

Fadiga Kaladji, par ailleurs président du Comité national de facilitation des échanges (Cnfe), a également souligné que le gouvernement dans sa détermination à accroître la compétitivité du commerce, est décidé à donner les capacités nécessaires aux structures ivoiriennes, en vue de l’application dudit accord.

Pour sa part, le Représentant-pays de l’Usaid-Côte d’Ivoire, Glenn Slocum, a indiqué qu’à travers cette rencontre de travail, l’agence américaine veut aider les entreprises ivoiriennes à s’intégrer dans les chaînes de valeurs et contribuer par conséquent au développement économique du pays.

Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info