Marchés de bétail d’Abobo et d’Adjamé: Les prix du mouton grimpent

Les prix du mouton grimpent à l'approche de la fête de la Tabaski
Les prix du mouton grimpent à l'approche de la fête de la Tabaski
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Marchés de bétail d’Abobo et d’Adjamé: Les prix du mouton grimpent

Marchés de bétail d’Abobo et d’Adjamé: Les prix du mouton grimpent

A l’instar des musulmans du monde entier, ceux de la Côte d’Ivoire célèbre, ce samedi 4 octobre 2014, l'Aïd el kebir ou la fête de la Tabaski. Cette fête commémore l’obéissance d’Abraham à Dieu.Et comme chaque année, à l’approche de cette célébration qui commande à tout croyant musulman ayant les moyens de s’offrir un mouton, les prix de ces bêtes prennent l’ascenseur sur les différents marchés de bétail de la capitale économique ivoirienne.

Un tour sur quelques uns de ces marchés, notamment dans les communes d’Abidjan-Abobo et celle d’Abidjan-Adjamé a suffit pour faire le constat. « Depuis l’annonce de la date de la fête, les prix du mouton ont considérablement augmenté ces derniers temps. Le mouton que je prenais à 35.000 Fcfa ou tout au plus à 55.000 Fcfa, se négocie à présent entre 60.000 Fcfa et plus », explique Fodé Amou, braiseur de viande communément appelé ‘’Soukouya’’ rencontré au marché de bétail d’Abobo-Anador.

Tout comme ce client, le doyen Sanogo Inza ne dit pas le contraire: « il y a de cela deux semaines, j’ai acheté un mouton blanc ici (marché de bétail d’Abobo-Anador, Ndlr) à 65.000 Fcfa. Aujourd’hui (mercredi 1er octobre, Ndlr), ce mouton pareil au premier est vendu à 120.000 Fcfa ».

C’est le même son de cloche à Adjamé où les prix des bêtes sont également en hausse sur le marché de bétail de Williamsville-casse qui enregistre de l’affluence ces derniers temps.

Selon Koné Ali, démarcheur, qui n’hésite pas à accoster tout passant, les prix augmentent progressivement à mesure que l’on approche la date de la fête. « … Monsieur, si tu veux un mouton, il faut l’acheter dès maintenant. Car chaque jour le mouton à son prix avec des bonifications de 5000 à 10.000 Fcfa voire plus selon la tête du client », a-t-il déclaré.

Quant aux vendeurs, ils ne disent pas autre chose. Ils reconnaissent que les prix pratiqués sont en hausse et cela se justifie par le fait que les enclos et les herbes à donner aux bêtes sont chers. Ils ajoutent également qu’il y a des faux frais dans le convoyage des animaux sur leurs sites. Hamadou Oumara au marché d’Adjamé-Casse déclare que c’est la période de traite et que cela induit la surenchère.

Selon le démarcheur Koné Ali, le mouton totalement blanc et dodu est très prisé par la clientèle. Certains clients ne disposant pas d’endroit adéquat chez eux à domicile pour garder leur mouton après l’achat, s’accordent avec le marchand pour le garder sur place moyennant un montant forfaitaire. Dans ce cas, ils passent le récupérer à la veille de la fête.

Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info