Banques: Les groupes étrangers ont "reculé" devant les privés africains, selon Paul Derreumaux
Banques: Les groupes étrangers ont "reculé" devant les privés africains, selon Paul Derreumaux
Dans une réflexion menée sur le thème « Secteur privé et développement » et publiée dans la revue économique Proparco (N°16 du mois de mai), le président d’honneur de Bank of Africa (Boa), Paul Derreumaux, a révélé que les banques privées africaines ont suscité le recul des grands groupes bancaires étrangers ces quarante dernières années.
« L’offensive du système financier marquée par l’arrivée des premières banques privées africaines a suscité un repli partiel des grands groupes étrangers ces quarante dernières années », a indiqué Paul Derreumaux.
Selon lui, les banques africaines ont rattrapé leur retard. Elles ont devancé leurs homologues des pays du nord en matière de mobile banking ou de cartes visas prépayées grâce à leur innovation et leur organisation. « Le secteur bancaire (africain) est aujourd’hui globalement en bonne santé. Les crises généralisées de liquidité et de solvabilité des années 1970-1980 qui ont marqué les banques commerciales et leurs autorités de tutelle, sont aujourd’hui passées », s’est réjoui le président d’honneur du groupe Boa.
Selon les statistiques sur l’évolution du secteur bancaire africain, sept groupes panafricains possèdent 118 représentations en Afrique, 24 pour les groupes multi-régionaux et 26 pour les groupes régionaux.
Promotion et participation pour la coopération économique (Proparco) est une filiale de l'Agence française de développement (Afd). Elle est créée il y a une trentaine d’années.
Kamagaté Issouf