L’internet des objets: Un nouveau "service  plus évolué" dans l’univers des TIC

Au cours des récentes  journées du salon des technologies de l’information et de la communication, les panélistes (Samba Sene, directeur technocentre d’’Orange/Gmi -Olivier Avoa, directeur pays de Samsung) avaient débattu sur « l’internet des objets », nouveau concept qui bouleverse les mœurs de nombreux jeunes dans le monde.

Selon Alain Louchez de Georgia Institute of technology, l’internet des objets aura des répercussions sur les technologies et la société.

L’identification par radio fréquences (Rfid), les communications de machine à machine (M2M), l’informatique ubiquitaire, les systèmes cyberphysiques, les réseaux de capteurs hertziens, l’automatisme, l’interaction homme-machine, l’informatique omniprésente ou intelligence ambiante sont autant d’éléments composant l’internet des objets. Au nombre de 50 milliards selon des spécialistes, ces outils seront tous connectés à l’internet en 2020.

De l’avis de l’Union internationale des télécommunications (Uit), l’internet des objets est « une infrastructure mondiale pour la société de l’information qui permet de disposer de services évolués en interconnectant des objets (physiques et virtuels) grâce aux technologies de l’information et de la communication inter opérables existants ou en évolution ».

Cependant, ce concept tire sa terminologie de l’équipe de chercheurs du Massachussetts qui, en 1999, a œuvré à l’avènement des étiquettes  Rfid. Alain Louchez précise que ce terme comprend toute une série d’interfaces autre que la radio fréquence identification (Rfid). Système permettant « d’identifier un objet, d’en suivre le cheminement et d’en connaître les caractéristiques à distance grâce à une étiquette émettant des ondes radio, attachée ou incorporée à l’objet ».

Mais pour d’autres experts des Tic, comme Sanjay Sarma, chercheurs à l’institut de technologie de Massachussets, l’internet des objets est fondé sur le Rfid  et conçu pour le commerce de détail et la chaîne logistique.

Outre la chine  qui a fait de ce concept une priorité stratégique nationale inscrite dans leur plan quinquennal 2011-2015. Et le parlement européen qui a par ailleurs adopté une résolution à ce sujet, cette nouvelle approche suscite des préoccupations, en termes de sécurité de confiance ou de protection des données à caractère personnel.

Mais L’Uit veut mener une vaste campagne de sensibilisation pour mieux expliquer l’importance et la portée de ce concept.

Kamagaté Issouf
issouf.kamagate@fratmat.info
Source : Journal du salon des Jntic