Lutte contre le travail des enfants: La phase pilote du Sosteci passée au peigne fin à Yamoussoukro

Après la phase pilote dans les départements d’Abengourou, Bondoukou, Bouaflé, M’batto et Soubr, il importe que le Système d’Observation et de Suivi du Travail des Enfants en Côte d’Ivoire (SOSTECI), face l’objet d’un diagnostique sérieux, afin de la pérenniser de manière durable. Voilà qui justifie le séminaire national des parties prenantes sur le Sosteci, lequel a ouvert ses portes ce jeudi 27 novembre à Yamoussoukro.
 
Pour la secrétaire exécutive national du Comité National de Surveillance (CNS), Mme Yao Patricia Sylvie, directeur de cabinet, représentant la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, le Sosteci est « le mécanisme de riposte » qui permet d’apporter une « réponse » à la holistique et pérenne, à la problématique du phénomène du travail des enfants.

Considérant que celui-ci constitue un atout majeur, elle a appelé à la mobilisation de tous. « Il nous faut ensemble identifier les stratégies les plus pertinentes capables d’assurer la durabilité du Sosteci. Je reste convaincu que la réalisation de cet objectif passe par une conjugaison intelligente de nos ressources et de nos efforts. C’est pourquoi, je voudrais vous inviter, chers partenaires des Ong et des entreprises du chocolat, à nous rejoindre dans la mise en œuvre de cet outil essentiel de coordination », a-t-il dit dans son discours d’ouverture.

Avant elle, M. Koné Kipeya, directeur de cabinet, livrant le message du ministre de l’emploi qu’il représentait, a exhorté les participants à faire un diagnostic sans complaisance du Sosteci et en dégager des recommandations pertinentes qui permettront de relever les défis.

Le représentant du BIT (Bureau International du Travail), M. Boua Bi a quant à lui indiqué qu’il s’agira de faire la revue du cadre institutionnel et du dispositif technique de la phase pilote du Sosteci en vue d’en dégager les forces et les faiblesses ; suivi de recommandations prospectives pour l’extension et la pérennisation du système.

Signalons que les travaux, durant 72 heures, se sont déroulés en ateliers et en plénières. Environ 120 personnes ont participé à ce séminaire. Ce sont des représentants du corps préfectoral, des entreprises de chocolat, des Ong, de la société civile et des entreprises agricoles.

KOFFI  KOUAME
Agence de Yamoussoukro