Il ressort de ce conclave une appropriation nationale et régionale des services de météorologie, d'hydrologie et de gestion des risques de catastrophes afin de renforcer les capacités de résilience des populations et sauver des vies.

Le forum a encouragé les partenaires au développement, notamment la Banque mondiale (Bm), la Banque africaine de développement (Bad), l'Union africaine (Ua), les Organisations des Nations unies à renforcer leur soutien à la modernisation des services de gestion des risques hydrométéorogiques et des catastrophes. Ce, en fonction des besoins et priorités exprimés par la Cedeao, le Cils, les organismes de Bassin et les gouvernements nationaux en Afrique de l'ouest.

Toutefois, les participants à ce forum ont recommandé un soutien de leurs pays respectifs aux services météorologiques nationaux et de gestion des risques afin que ceux-ci disposent de l'environnement politique et financier nécessaire pour s'acquitter convenablement de leur mandat et tout autre aspect de la société, en particulier envers les personnes vulnérables.

C'est à juste titre que le forum a recommandé une collaboration étroite et la convergence des services météorologiques, hydrologiques et systèmes d'alerte, ainsi qu'une solide coopération avec d'autres organisations régionales travaillant sur le terrain afin de maximiser la synergie, les économies d'échelles et l'efficacité au profit des communautés et des populations d'Afrique de l'ouest.

Aussi a-t-il préconisé, le renforcement des services régionaux et nationaux d'hydromet, d'alerte rapide et de gestion des risques de catastrophes. Il s'agit de veiller à ce que la modernisation des services météorologiques figure parmi les priorités des plans de développement nationaux et d’œuvrer au sein des organisations et gouvernements respectifs pour assurer un financement durable de cette priorité.

E. Y.
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