Agriculture : Des économistes réfléchissent sur la notion de paysannerie.

Des experts de la Banque mondiale au cours d'une conférence à Abidjan
Des experts de la Banque mondiale au cours d'une conférence à Abidjan
Des experts de la Banque mondiale au cours d'une confu00e9rence u00e0 Abidjan

Agriculture : Des économistes réfléchissent sur la notion de paysannerie.

 Agriculture : Des économistes réfléchissent sur la notion de paysannerie.

"Il faut reconnaitre que la paysannerie a joué sa partition dans le développement de la Côte d’ivoire. Elle dispose encore de nombreux atouts peu exploités qui peuvent assurer aux villes ivoiriennes non seulement la nourriture dont ses habitants ont besoin, mais aussi l’amorce d’une industrialisation gage de réussite pour le projet  d’émergence aux horizons 2020" affirmation des économistes de la Banque mondiale dans leur réflexion  sur la notion de paysannerie parue dans son magazine mensuel "L’espoir" du mois d’avril 2013.

 

Intervenant sur la problématique  "Comment redonner à la paysannerie la juste valeur de sa contribution à l’essor national ?", les experts de cette institution soutiennent que la paysannerie a joué un rôle primordial  dans le développement de la Côte d’ivoire sous le règne d’Houphouët. Par ailleurs, elle a encore des potentialités dont pourrait  profiter la population ivoirienne en matière d’alimentation. Et des avantages  pour "l’amorce d’une industrialisation" utile pour l’émergence du pays en 2020.

 

Mais pour arriver à ce niveau de croissance, ces experts préconisent trois priorités aux politiques publiques : "1-L’équité dans le partage des bénéfices le long des chaînes de valeur agricoles, tout en laissant les acteurs du marché opérer pleinement, mais en corrigeant autant que nécessaire les imperfections. 2- L’accroissement de leur productivité en facilitant l’accès aux technologies appropriées, aux services de conseils et au financement, en préservant le capital de ressources naturelles. 3-  L’amélioration des conditions de vie des ruraux en accélérant les programmes d’accès aux services sociaux de base (sécurité, eau potable, santé, éducation, transport et communication)" selon l’institution de Breton Woods.

 

En outre, selon le magazine, les co-directeurs du rapport sur le Développement 2008 intitulé : "l’Agriculture pour le développement" mentionnent trois raisons de croire au développement agricole par la paysannerie : La forme efficiente d’exploitation de la paysannerie, sa productivité et la disposition de revenu aux pauvres.

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info