Le Dga Afrique de la Fao : Faire en sorte que la Côte d’Ivoire devienne exportatrice de riz

Le Dga Afrique de la Fao : Faire en sorte que la Côte d’Ivoire devienne exportatrice de riz
Le Dga Afrique de la Fao : Faire en sorte que la Côte d’Ivoire devienne exportatrice de riz
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Le Dga Afrique de la Fao : Faire en sorte que la Côte d’Ivoire devienne exportatrice de riz

Entre autres, le site de Lalane 1, dans le quartier de Zapata, à Gagnoa et l’unité intégrée de transformation de riz et de fabrication de bio charbon à partir de balles de riz au quartier Libreville. La visite a eu lieu le 7 septembre, en présence de Noël Angoracthi, secrétaire général de préfecture et des partenaires du monde rizicole dont l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) et l’Office national de développement de la riziculture (Ondr).

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et l’État de Côte d’Ivoire, à travers son ministère de l’Agriculture et du Développement rural, ont initié le projet «Intensification durable des productions agricoles dans les bas-fonds ». Ceci, en vue de promouvoir les approches et concepts de la Fao, notamment le développement durable des bas-fonds. Le site de Lalane 1, situé à environ 3 km de Gagnoa et retenu comme l’un des sites-pilotes, a émerveillé les responsables de la Fao. Il s’agit d’un périmètre rizicole de 13 ha, drainé par un cours d’eau d’un débit acceptable et d’une ferme piscicole constituée d’un barrage et de 4 étangs d’une superficie de 2300 m2. Ces bassins sont alimentés par un lac d’une capacité permanente de 168 000 m3 d’eau. Le tout entretenu par une équipe de 52 personnes.

Selon Bukar Tijan, il s’agit, à travers ce projet, d’accroître et de diversifier la production agricole par l’application des techniques et technologies performantes, notamment en matière de maîtrise de l’eau, de gestion durable des sols et des intrants agricoles. Ce qui participe évidemment du renforcement de l’esprit du groupe, mais également de la sécurité alimentaire. « Ce projet, promoteur et encourageant, est d’assister les braves populations en les aidant à créer des emplois et à se nourrir correctement à travers une production abondante de riz et de poisson. C’est une opportunité génératrice d’emplois qui permettra aux populations, aux différentes communautés de se prendre en charge en réalisant quelque chose », a dit le directeur général adjoint Afrique de la Fao.

Il s’est dit satisfait de sa visite car, selon lui, ce projet-pilote a vraiment bien démarré dans la région de Gagnoa. Il a longuement échangé avec les responsables de la coopérative Lalane 1 Binkadi à qui il a donné de sages conseils. Il envisage d’ailleurs d’étendre le projet à d’autres régions, pour faire de la Côte d’Ivoire, pour quoi pas le premier producteur de riz en Afrique. «La Côte d’Ivoire est premier producteur de plusieurs produits agricoles. Les terres ivoiriennes sont extrêmement généreuses, en plus d’un nombre impressionnant de bas-fonds. Nous devons donc profiter de cette disposition naturelle pour atteindre aisément nos objectifs », a-t-il affirmé. Auparavant, il a encouragé les autorités administratives à soutenir sans relâche l’agriculture, particulièrement la riziculture. Il a également demandé à tous ceux qui produisent du riz de mettre tout en œuvre pour que la Côte d’Ivoire n’en importe plus.

Pour Ouattara Gnéré Zié, technicien à l’Ondr, la Fao est un partenaire privilégié de la Côte d’Ivoire. L’organisation l’accompagne dans toutes ses activités de développement agricole. Il a précisé que Gagnoa est l’une des plus grandes régions productrices de riz en Côte d’Ivoire avec 66 666 tonnes sur 1 300 000 tonnes que produit le pays pour un besoin annuel de 1 900 000 tonnes.

Soulignant que pour ne pas être dépendant de l’extérieur, la Côte d’Ivoire doit couvrir le gap de 600 000 tonnes par l’importation de riz chaque année. « Et nous pensons que d’ici 2019, la Côte d’Ivoire  pourra réussir à couvrir entièrement ses besoins en riz et ne plus importer cette denrée alimentaire. Cela est possible avec le concours des organisations internationales comme la Fao, la détermination des paysans, des partenaires du monde rizicole et une volonté politique », a argumenté Ouattara Gnéré Zié.

Jefferson GNABRO
Correspondant régional