Kablan Duncan: ''Les jeunes sont l’un des meilleurs atouts que nous ayons pour la compétitivité de nos deux continents''

Kablan Duncan: ''Les jeunes sont l’un des meilleurs atouts que nous ayons pour la compétitivité de nos deux continents''

Kablan Duncan: ''Les jeunes sont l’un des meilleurs atouts que nous ayons pour la compétitivité de nos deux continents''

Le Vice-président, Daniel Kablan Duncan, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre a indiqué que le moment est plus que favorable pour l’Europe et l’Afrique de bâtir ensemble, une même vision à long terme du développement, dans l’intérêt des deux continents. Se prononçant sur le thème du prochain Sommet, le Vice-président ivoirien a affirmé que la jeunesse doit pouvoir constituer le socle du développement futur de nos deux continents. « Parce qu’elle est l’avenir de nos nations, notre jeunesse doit être au cœur de nos plans de développement et de notre coopération ».

Pour lui, La jeunesse, doit représenter pour nos états, non pas un fardeau, mais plutôt une force et une grande richesse. « Les jeunes sont l’un des meilleurs atouts que nous ayons pour la compétitivité de nos deux continents », a-t-il estimé.

Avant de citer le philosophe qui affirme que: « il n’est de richesse que d’hommes ». Il a en outre souligné qu’il est de la responsabilité des dirigeants d’Afrique et d’Europe, de construire pour et avec la jeunesse, un avenir meilleur, en lui offrant des alternatives crédibles en matière de paix, de sécurité et d’emplois stables et durables.

« C’est cela qui contribuera à les détourner, notamment des périls mortels de l’immigration clandestines, de la drogue, du grand banditisme, de la radicalisation et du terrorisme ». Daniel Kablan Duncan a par ailleurs, indiqué qu’il est indispensable que les secteurs privés des deux continents soient renforcés à travers des mécanismes de financement.

A cet égard, dira-t-il, « les contributions des acteurs économiques et sociaux que vous êtes, seront hautement bénéfiques pour enrichir la réflexion concernant tous les défis actuels et futurs, ainsi que la consolidation de cette relation ancienne notamment dans la perspective d’un nouveau partenariat UE-ACP ».

S’agissant de la question de l’immigration clandestine, a-t-il poursuivi, « je voudrais rappeler, encore une fois, qu’aucune solution durable ne saurait être trouvée sans la prise en compte des problématiques de développement des pays de départ. C’est en cela que l’Europe et l’Afrique doivent se donner la main pour trouver des réponses communes pérennes au traitement adéquat de cette question ».

CASIMIR DJEZOU