Malgré un retour progressif des banques dans le financement de l’économie ivoirienne, l’offre de crédit est toujours limitée et l’accès au financement demeure difficile pour  les petites et moyennes entreprises (Pme) qui doivent être soutenues pour renforcer leurs capacités comptables et financières.

A l’occasion des « Journées du banquier », le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbef-ci), Souleymane Diarrassouba, a admis, lundi à Abidjan, que la part des investissements orientés vers les grandes entreprises dépasse, de loin, les petites entités. A titre d’exemple, au cours du dernier exercice, elles n’ont presque rien vu des 1876 milliards de Fcfa consacrés aux financements des entreprises. S’il en est ainsi, c’est parce que les Pme ne sont souvent pas en mesure, ou pas disposées, à présenter des états financiers sous la forme requise par les banques.

Pourtant, la faîtière ne ménage aucun effort pour lever les  contraintes d’accès au crédit. Mieux, elle mobilise des outils pour amener progressivement ses membres à développer leur offre de produits innovants notamment à destination des Pme.   Mais il va falloir faire davantage. Car, a expliqué le Premier ministre,  Daniel Kablan Duncan, pour maintenir les performances économiques actuelles (le taux de croissance à 9,8%, le relèvement du taux d’investissement  à  plus de 13,7%, le repositionnement dans le Doing business) il importe de donner une plus grande vigueur aux Pme.  Cette deuxième édition a pour thème: « Financement des Pme, levier de croissance économique ».

 Lanciné BAKAYOKO