Investissement : Près  550 milliards Fcfa pour développer le réseau routier

500 milliards de F cfa d’investissement par an, sur une période de 10 ans, soit 550 milliards F cfa. C’est le montant qu’il faut mobiliser pour l’amélioration et l’entretien  du réseau routier ivoirien. C’est la révélation faite par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, lors de la cérémonie de lancement des travaux de bitumage de l’axe Bouna Doropo, ce samedi 25 octobre, dans la région du Boukani.

Si cet investissement  doit absorber 4% du Pib,  il permettra à la Côte d’ivoire d’accroitre sa part de marché avec des pays comme le Burkina. Dont Les échanges globaux entre la Côte d’ivoire et ce pays sont chiffrés à environ 256 milliards de FCFA. Et, aux dires du chef du gouvernement, sur ces 256 milliards Fcfa, 16 milliards de F cfa proviennent du Burkina Faso, aux titres des importations.

Le bitumage de cet axe est de grande portée pour la Côte d’Ivoire, en témoigne la déclaration de Duncan :« Aujourd’hui, le tracé le plus fréquemment utilisé, comme le Ministre des Infrastructures Economiques l’a souligné, est celui venant de Ouangolo, passant par Bouaké pour aller jusqu’au Port d’Abidjan, trajet qui se fait en plus d’une journée. Avec le bitumage de cet axe sur  91 kilomètres en deux fois une voie, seulement sept heures seront nécessaires pour relier Abidjan à la Frontière du Burkina, contribuant ainsi au développement des échanges économiques entre nos deux pays ».

Compétitivité de l’économie, valorisation des nombreuses et importantes potentialités de nos régions, bien-être social par l’accès aux services sociaux de base (écoles, santé).Ce sont, entre autres, des facteurs de développement qui découleront d’une route bien faite et répondant à tout le confort, non seulement pour les voyageurs, mais aussi pour le transport de marchandises, souligne-t-il.

Ce vœu est celui du gouvernement, qui se réjouit d’ailleurs pour les travaux de réalisation de cette infrastructure routière. « Cet axe devient ainsi, la deuxième liaison permanente et rapide entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui, rappelons-le,  est le dixième client mondial de la Côte d’Ivoire avec un montant annuel d’achats en 2013 d’environ 239, 5 milliards de FCFA », a-t-il tenté d’expliquer aux populations et l’ensemble des autorités du district du Zanzan.

C’est l’entreprise Sintram qui  est chargé d’exécuter ce projet, sur une période de 26 mois. Après quoi, « le paysage de cette belle région aura changé et les populations auront à leur disposition les infrastructures nécessaires pour jouer pleinement leur partition dans la réalisation de la grande ambition du Président Alassane Ouattara : faire de la Côte d‘Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 », affirme le Premier ministre.

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info